Je nage dans les eaux vaseuses de la vie
La nuit m'enrobe de son manteau étoilé
Et entre ses bras gris j'y pleure mon ennuie
Et dépose les gouttes acides de mon passé.
Le silence fait écho dans cette ville qui dort
Que je regarde comme une étrangère en péril
Et je rie de toute l'ironie que me réserve mon sort
Le fleuve de ma vie fait des rêves de Nil
Et sur un nuage embrumé je m'échappe sans un bruit
Les yeux fermés pour ne pas ressentir la souffrance
avec gravé au fond du coeur le sourire de mes amis
et la bile qui me perce le corps en toute circonstance
Je me ferai aveugle pour enfin y voir clair
J'embrasserai la surdité pour entendre les vérités
Je scellerai ma bouche pour apprendre à ne plus me taire
Et j’étreindrai enfin la vie, les pieds et le mains liés…
Sunday, January 13, 2008
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