Tuesday, December 27, 2005

Les vidanges du diable...

Flanant sur un blog ou l'autre, je me sens à nouveau perdu.

Quelle est l'utilité du mien? Le bonheur est-il si difficile, si impossible, si inaccessible. Je persiste, malgré tout, à croire qu'il est plus facile de se laisser tomber, d'embrasser la dépréssion et de se perdre dans les méandres de son âme, de peindre sa vie en noir.

Bien sûr que cela a du charme. La douleur est créatrice. Procréatrice.
La femme n'accouche-t-elle pas dans la douleur pour donner naissance à l'un de ses plus grands bonheurs?

Cela veut-il dire que, dans mes vapeurs de bonheurs et de bien-être (toujours parsemées de petits doutes, restons humain), je ne sais plus créer.
Il est vrai que cela fait longtemps que je n'écris plus.

Pas un seul poème négligemment bavé de ma plume.
Pas une ligne corrigée de mon roman.
Quant aux nouvelles... elles ne sont pas bien fraîches!

Mais je travaille trop. Je suis foutu?
Je ne prends plus la peine de le faire, comme bien des besoins (dormir, se nourrir), je les soustrais à mon état workoholic!

Je ne végète même pas. Pas le temps de regarder n'importe quoi à la télé. Pas le temps de me plonger dans un bain, de me saouler de mes pensées.

Je fuis. C'est simple. Plus j'ai du travail, plus j'en demande et plus je martyrise. Je me flagelle au travail, en fuyant... Mais que fuis-je?

Il est temps que je fasse un pèlerinage dans ma propre vie. J'y ai semé des petits bouts de moi, j'espère que les oiseaux ne les ont pas mangés et que je saurai retrouver le chemin.
Le chemin qui me mènera jusque moi!

Sunday, December 18, 2005


"Jésus a souffert sur la croix pour sauver les hommes... Pas pour améliorer sa libido!"

Eros Thérapie

God, i miss him...

Comme d'habitude, il est reparti.
Comme d'habitude nous nous somme quittés, toujours plus épris et amoureux l'un de l'autre.
Comme d'habitude, mon regard pétillait, mon coeur s'emballait, et mon corps flanchait sous la moindre de ses caresses.
Comme d'habitude, le sourire ne quittait plus mes lèvres. Comme d'habitude, il y avait une sensualité, une fusion.
Comme d'habitude, il est le seul, celui avec qui j'aimerais passer le reste de ma vie. Comme d'habitude, il est le premier à me faire ressentir cela.

Comme d'habitude je l'aime.

Comme d'habitude, il est rentré chez lui.

Comme d'habitude, mon lit n'a jamais été aussi vaste et vide.

Dieu que la vie peut être cruelle parfois.

Monday, December 12, 2005

21 things i want in a lover

Do you derive joy when someone else succeeds?
Do you not play dirty when engaged in competition?
Do you have a big intellectual capacity but know
That it alone does not equate wisdom?
Do you see everything as an illusion?
But enjoy it even though you are not of it?
Are you both masculine and feminine? politically aware?
And don't believe in capital punishment?

These are 21 things that I want in a lover
Not necessarily needs but qualities that I prefer

Do you derive joy from diving in and seeing that
Loving someone can actually feel like freedom? are you funny?
la self-deprecating? like adventure? and have many formed opinions?

These are 21 things that I want in a lover
Not necessarily needs but qualities that I prefer
I figure I can describe it since I have a choice in the matter
These are 21 things I choose to choose in a lover


I'm in no hurry I could wait forever
I'm in no rush cuz I like being solo
There are no worries and certainly no pressure in the meantime
I'll live like there's no tomorrow

Are you uninhibited in bed? more than three times a week?
Up for being experimental? are you athletic?
Are you thriving in a job that helps your brother? are you not addicted?
...curious and communicative...



Alanis Morissette

Tuesday, December 06, 2005

Prince Charmant

Plus nos retrouvailles sont proches et plus tu sembles t'éloigner... Le sens-tu?

On se demande souvent si le Prinche charmant existe.
Et si... il existait bel et bien. Peut-être simplement n'arrive-t-il pas à temps pour nous sauver. Peut-être son fameux cheval blanc lui fait-il défaut.

J'ai trouvé mon Prince charmant, celui que j'ai rencontré dans une forêt de monde alors que je criais en silence ma solitude, et mon bien-être. Il rôdait, je le voyais, il m'a sauvé.
Mais il a dû partir. Et pour parfaitement rentrer dans la symbolique, il s'en est retourné près du royaume des ténèbres, directement dans les griffes de la méchante sorcière. Celle qu'il ne peut pas affronter. Je le vois d'ici, emprisonné dans le donjon, les mains et les pieds liés.

Aucune fée pour venir le secourir, pour lui offrir un bouclier et une épée. Aucune fée pour lui montrer le chemin vers l'amour. Seuls les sentiers épineux de sa marâtre s'étendent au loin.

Devrais-je moi-même prendre une monture, me parer d'un bouclier et d'une épée pour aller le sauver? On ne délie pas les coeurs comme on brîse des chaînes. Et puis, si elle a rendu le sien aussi dur que la pierre, j'y casserais mon épée.

Finalement, on ne dit jamais ce qu'il se passe après le "happily ever after"...

Passer à l'attaque

Il ne restait plus que nous deux dans les bureaux. Même si je ne le voyais pas, je sentais sa présence, j'entendais son souffle, ses pas dans le couloir.
Bifurcation dans mon bureau.

Il sourit,

Il rougit.

Maladroit, à son habitude, il alimente la conversation. Après sa gentille invitation à partager un sandwich ensemble, celle de l'accompagner un peu plus loin, un midi pour aller chercher à manger... Je n'y réponds pas, que par un écho qui sonne creux au fond de moi,

qui dit qu'il me plaît, je ne sais pas pourquoi
qui dit que j'ai envie de lui donner ce qu'il attend, je ne peux pas,
et sa maladresse qui me donne envie de lui tendre la main.

Il continue et alimente le flot de ses paroles. Je bois jusque plus soif, je ne veux pas qu'il parte non plus. Le boulot, rien à foutre, le phoner, tant pis. On est seuls.

Il se lance, me propose d'aller prendre "une bière" avant Noël. Dans un futur, proche? Bien sûr... je ne peux pas refuser. Les choses s'emballent, est-ce dû à mon acceptation. Cette inclinaison?
Et pourquoi pas dîner...
Mais oui... pourquoi pas...
Pas ce soir, j'ai une cheese & wine
Ce soir? Quel ce soir? D'où sort-il? Ce soir... Emmène moi...

Puis, l'engouement. Les plans, le petit restaurant juste à côté de chez lui...
Chez lui?...
Passer chez lui...

Le piège se referme-t-il?
Dire que je prônais la fidélité hier encore.

Mon Prince... viens me sauver...

Monday, December 05, 2005

Bien sûr que j'ai quelqu'un... d'autre!

Soirée téâtre ce soir... "Ils s'aiment", avec les hauts et des bas du couple, comme beaucoup... puis il la trompe, couru d'avance. Et elle de rétorquer à son amie: "bien sûr que j'ai quelqu'un d'autre".

STOP

Choc...

Moi, qui dans la passé n'a jamais été un modèle de fidélité, pour qui appartenir exclusivement à une personne faisait souffrir... Cette phrase me marque!

"Ben, évidemment que j'ai quelqu'un d'autre. On est au XXIe siècle, il le fait, je le fais..."
Bien sûr, mais où avais-je la tête quand je découvrais l'amour réel, quand je découvrais que la fidélité n'était pas un choix, mais une évidence, voire une liberté. Bien sûr qu'ils s'aiment...

L'amour est-il si compliqué? Ou est-ce simplement les gens qui le rendent comme tel? Peut-être des 2.

Peut-être serait-il temps que je redescende de mon nuage. S'il devait y avoir un après, vaudrais-je vraiment mieux que les autres? Pourrais-je me permettre encore de la jouer "bitch", comme on semble se le dire...
Retomberais-je tête baissée dans les névroses inutiles, les questions insensées, une quête à côté de la plaque...

Jusqu'à dire: Bien sûr que j'ai quelqu'un d'autre?

Friday, December 02, 2005

Marre de la pollution...

Alors qu'aujourd'hui, je suis installé dans une vie que je n'aurais jamais oser envisager avant, dans laquelle je peux assouvir mes besoins matérialistes, dans laquelle j'apprends à me poser, à regarder ce que j'ai accompli en me disant que le meilleur reste à venir...

Pourquoi me polluerais-je la vie avec des gens qui n'en valent pas la peine! Merde! Des gens qui prévoient des trucs avant d'annuler à la dernière minute. Comme s'ils étaient les seuls à travailler et à être fatigués! Comme si ils voulaient vraiment passer du temps avec vous. Ah non alors, je ne peux pas faire ce truc qu'on avait prévu ce soir, je suis trop claquer... On se voit à la Next demain?

MERDE QUOI!

Arrêtez l'hypocrisie! La vie est bien trop courte pour se faire chier à consacrer du temps à des gens qui ne sont pas capable de faire le même chose pour vous. Combien ai-je pu être aveugle à vouloir à tout prix être ami avec des gens qui n'en valaient pas la peine. Assez. J'ai une vie, je n'en ai qu'une (du moins avec cette identité et ce corps...), alors je veux en profiter.

J'habite dans un pays démocrate, où je peux ouvertement vivre mon homosexualité, j'ai du travail au point de devoir en refuser, je gagne très bien ma vie, mon corps est complet et en bon état, j'attrappe à peine un rhum en hiver, j'ai une famille qui m'aime pour qui je suis, j'ai des amis formidables, un bel appartement merveilleusement situé.

POURQUOI O grand POURQUOI continuer à me polluer la vie.

Je crois que le grand nettoyage d'hiver va commencer. L'hiver va être rude, je vous le dis!

Wednesday, November 30, 2005

Envie de...

Envie de simplement sentir sa bouche sur la mienne, son regard sur moi, sa main qui me frôle, qui s'aventure doucement sur mes hanches.

Envie d'entendre sa respiration s'intensifier, légèrement, pudiquement.

Envie de sentir son ventre ferme, ses formes incurvées qui trahissent le sport qu'il pratique. Sentir ses bras, musclés...

Sentir sa passion, son amour. Le sentir en moi, le sentir perdre le contrôle, s'abandonner. S'offrir totalement...

Sentir ces faiblesses qui se cachent derrière son masque de fer.

L'aimer, encore et encore. Toujours plus, toujours mieux. M'abandonner, en toute confiance.

Envie de m'épanouir dans les bras de celui qui m'aiment comme jamais personne ne m'a aimer. Celui que j'aime comme je n'ai jamais aimé. En toute sincérité, en toure simplicité. Bouffés de bonheur.

Envie, encore...

En vie...

Et puis m'endormir dans ses bras. En paix. En toute sécurité dans une nuit que je voudrais ne jamais voir finir. A l'abri du vent, du froid, du mal, des ténèbres. Instant infini. Le monde peut mourir tant que je suis dans ses bras.

Pas envie de sentir la douleur quand il bouclera sa valise à nouveau. Quand il retournera là où il ne peut-être lui-même.

C'est si facile d'en avoir envie quand on sait que cela va arriver.

C'est si dure d'en être arraché.

Envie de ne pas attendre, comme je le dois. Cette mère du Nord me sépare toujours de toi.

Charitée bien ordonnée...

Je ne suis pas toujours prêt à entendre la douleur des autres... Je me rends compte que parfois, je ne constitue qu'un réceptacle à douleur, que certains ne me considère que dans cette idée de déversoir...

Certes, je n'y suis pas innocent, c'est de ma faute si je joue l'oreille amie, mais les douleurs sont telles parfois... ou bien si futiles et inutilement répétitives...

Je me souviens du personnage de Raven, que je retrouvais quand j'étais plus jeune. Elle aussi recueillait le mal chez les autres. Elle les en libérait. Elle me fascinait, et je crois qu'en ça, je voulais lui ressembler. Attiser le mal chez les autres, le faire disparaître...
Ce à quoi je n'avais pas fait attention, c'est qu'elle avait besoin de se ressourcer, de se rétablir... de vider toute cette peine qu'elle avait accumulée, ces douleurs, ces pleurs... Je ne savais. Elle a risqué d'y laisser sa peau. Je ne veux pas y laisser la mienne. Ca non. Je dois me ressourcer, laisser cette oreille amie en attente, la cacher des bouches malveillantes, de celles qui ne la méritent pas.

Et puis... Je ne veux plus me morfondre ou me lamenter. C'est si facile de tomber dans ces travers. C'est si facile d'alimenter ces (ses) démons. Mais les regarder en face? Les affronter? Les vaincre... voila quelque chose de bien plus difficile. Ce sont ces gens-là que nous devrions louer, les braves qui savent faire face à ces peurs qui sommeillent en nous.
Parce que, jouer les poètes maudits, tout le monde peut le faire. Mais très peu y parviennent vraiment. Car se laisser plonger dans les ténèbres demande également une forte dose de bravoure.

Tiens, me voici qui oscille à nouveau...

Tuesday, November 29, 2005

Sphère...

Voilà que j'abandonne derrière moi mon ancien Blog...

Acte difficile que de laisser s'effacer, au fin fond de la toile, mes souvenirs, mes douleurs, mes joies, mes confessions...

Un nouveau départ? Nettoyage d'automne?

Qui sait? Peu m'importe à vrai dire. J'apprends doucement à regarder devant, à ne plus me morfondre sur mon passé mais à envier l'inconnu, à profiter de chaque seconde qui passe, qui s'épuise et disparaît à tout jamais.
J'appprends doucement à m'entourer de gens qui font du bonheur une priorité et qui ne passent pas leur temps à se plaindre de façon continue.

Puisque le temps nous est compté, autant qu'il compte pour moi...

Wait & See!