Envie de simplement sentir sa bouche sur la mienne, son regard sur moi, sa main qui me frôle, qui s'aventure doucement sur mes hanches.
Envie d'entendre sa respiration s'intensifier, légèrement, pudiquement.
Envie de sentir son ventre ferme, ses formes incurvées qui trahissent le sport qu'il pratique. Sentir ses bras, musclés...
Sentir sa passion, son amour. Le sentir en moi, le sentir perdre le contrôle, s'abandonner. S'offrir totalement...
Sentir ces faiblesses qui se cachent derrière son masque de fer.
L'aimer, encore et encore. Toujours plus, toujours mieux. M'abandonner, en toute confiance.
Envie de m'épanouir dans les bras de celui qui m'aiment comme jamais personne ne m'a aimer. Celui que j'aime comme je n'ai jamais aimé. En toute sincérité, en toure simplicité. Bouffés de bonheur.
Envie, encore...
En vie...
Et puis m'endormir dans ses bras. En paix. En toute sécurité dans une nuit que je voudrais ne jamais voir finir. A l'abri du vent, du froid, du mal, des ténèbres. Instant infini. Le monde peut mourir tant que je suis dans ses bras.
Pas envie de sentir la douleur quand il bouclera sa valise à nouveau. Quand il retournera là où il ne peut-être lui-même.
C'est si facile d'en avoir envie quand on sait que cela va arriver.
C'est si dure d'en être arraché.
Envie de ne pas attendre, comme je le dois. Cette mère du Nord me sépare toujours de toi.
Wednesday, November 30, 2005
Charitée bien ordonnée...
Je ne suis pas toujours prêt à entendre la douleur des autres... Je me rends compte que parfois, je ne constitue qu'un réceptacle à douleur, que certains ne me considère que dans cette idée de déversoir...
Certes, je n'y suis pas innocent, c'est de ma faute si je joue l'oreille amie, mais les douleurs sont telles parfois... ou bien si futiles et inutilement répétitives...
Je me souviens du personnage de Raven, que je retrouvais quand j'étais plus jeune. Elle aussi recueillait le mal chez les autres. Elle les en libérait. Elle me fascinait, et je crois qu'en ça, je voulais lui ressembler. Attiser le mal chez les autres, le faire disparaître...
Ce à quoi je n'avais pas fait attention, c'est qu'elle avait besoin de se ressourcer, de se rétablir... de vider toute cette peine qu'elle avait accumulée, ces douleurs, ces pleurs... Je ne savais. Elle a risqué d'y laisser sa peau. Je ne veux pas y laisser la mienne. Ca non. Je dois me ressourcer, laisser cette oreille amie en attente, la cacher des bouches malveillantes, de celles qui ne la méritent pas.
Et puis... Je ne veux plus me morfondre ou me lamenter. C'est si facile de tomber dans ces travers. C'est si facile d'alimenter ces (ses) démons. Mais les regarder en face? Les affronter? Les vaincre... voila quelque chose de bien plus difficile. Ce sont ces gens-là que nous devrions louer, les braves qui savent faire face à ces peurs qui sommeillent en nous.
Parce que, jouer les poètes maudits, tout le monde peut le faire. Mais très peu y parviennent vraiment. Car se laisser plonger dans les ténèbres demande également une forte dose de bravoure.
Tiens, me voici qui oscille à nouveau...
Certes, je n'y suis pas innocent, c'est de ma faute si je joue l'oreille amie, mais les douleurs sont telles parfois... ou bien si futiles et inutilement répétitives...
Je me souviens du personnage de Raven, que je retrouvais quand j'étais plus jeune. Elle aussi recueillait le mal chez les autres. Elle les en libérait. Elle me fascinait, et je crois qu'en ça, je voulais lui ressembler. Attiser le mal chez les autres, le faire disparaître...
Ce à quoi je n'avais pas fait attention, c'est qu'elle avait besoin de se ressourcer, de se rétablir... de vider toute cette peine qu'elle avait accumulée, ces douleurs, ces pleurs... Je ne savais. Elle a risqué d'y laisser sa peau. Je ne veux pas y laisser la mienne. Ca non. Je dois me ressourcer, laisser cette oreille amie en attente, la cacher des bouches malveillantes, de celles qui ne la méritent pas.
Et puis... Je ne veux plus me morfondre ou me lamenter. C'est si facile de tomber dans ces travers. C'est si facile d'alimenter ces (ses) démons. Mais les regarder en face? Les affronter? Les vaincre... voila quelque chose de bien plus difficile. Ce sont ces gens-là que nous devrions louer, les braves qui savent faire face à ces peurs qui sommeillent en nous.
Parce que, jouer les poètes maudits, tout le monde peut le faire. Mais très peu y parviennent vraiment. Car se laisser plonger dans les ténèbres demande également une forte dose de bravoure.
Tiens, me voici qui oscille à nouveau...
Tuesday, November 29, 2005
Sphère...
Voilà que j'abandonne derrière moi mon ancien Blog...
Acte difficile que de laisser s'effacer, au fin fond de la toile, mes souvenirs, mes douleurs, mes joies, mes confessions...
Un nouveau départ? Nettoyage d'automne?
Qui sait? Peu m'importe à vrai dire. J'apprends doucement à regarder devant, à ne plus me morfondre sur mon passé mais à envier l'inconnu, à profiter de chaque seconde qui passe, qui s'épuise et disparaît à tout jamais.
J'appprends doucement à m'entourer de gens qui font du bonheur une priorité et qui ne passent pas leur temps à se plaindre de façon continue.
Puisque le temps nous est compté, autant qu'il compte pour moi...
Wait & See!
Acte difficile que de laisser s'effacer, au fin fond de la toile, mes souvenirs, mes douleurs, mes joies, mes confessions...
Un nouveau départ? Nettoyage d'automne?
Qui sait? Peu m'importe à vrai dire. J'apprends doucement à regarder devant, à ne plus me morfondre sur mon passé mais à envier l'inconnu, à profiter de chaque seconde qui passe, qui s'épuise et disparaît à tout jamais.
J'appprends doucement à m'entourer de gens qui font du bonheur une priorité et qui ne passent pas leur temps à se plaindre de façon continue.
Puisque le temps nous est compté, autant qu'il compte pour moi...
Wait & See!
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