Sunday, January 22, 2006

Ce soir, j'ai le coeur ensanglotté...

Thursday, January 19, 2006

La nuit peut-être belle?

Tu es belle ce soir, je semble te retrouver
Tu m'enrobes de tes bras de velours
Enfin, à nouveau, l'envie de me ballader
De me méler à ton sang pour toujours

Je me sens bien au milieu des passants
Invisble, masqué par les étoiles,
J'observe cette vie nocturne, enivrant.

Douce Diane qui me prends dans tes proies

Mais tu m'es infidèle n'est-ce pas
Volage, tu t'offres à tout le monde,
Impunément. Je m'offre à toi
Mais tu m'ignores. Immonde!

Tu donnes à tous tes âmes sombres
Pas un vivant qui ne soit épargné
Et moi, je me fonds dans tes ombres
Comme tu ne fais que m'ignorer

Salope!
Voilà que tu relèves la tête
Nuit perverse qui alimente mes fantasmes,
mes rêves plein de folie

Toi,
Qui viole, qui vole, qui pénètre
Incontournable et impalpable
Emmène-moi loin de ces fenêtres
Dans des coins reclus et méconnaissables

Infidèle que tu fais,
Je m'offre à toi, tu m'offres aux autres
Je hais comme ça te plait
N'aurai-je jamais fini de payer mes fautes?

Sunday, January 15, 2006

Vieux monsieur, qui a soigneusement déplié son journal pour y poser son séant,
Dans la pénombre de la salle aux seules lumières dansant sur l'écran
Laissant entrevoir le visage marqué par les ravages du temps,
Et ces yeux bleus que les nombreux soleils ont palis, abîmés, autant
Que ce corps aujourd'hui fébrile, le dos voûté, comme un bossu d'antan

Vieux monsieur, que peut cacher ce regard qui semble vide et perdu,
Fixé sur l'écran, qui conte l'histoire de cet amour beau mais déchu
Entre 2 garçons. Quelle expression impassible, à peine abattue
Quelles pensées t'envahissent? Tu ressembles à ce narrateur bourru
Mais blessé à jamais de son amour perdu? L'amour t'a-t-il aussi déçu?

Tu parais pourtant touché en plein coeur, apitoyé
Tes yeux, il me semble, voudraient pouvoir pleurer,
Dis-moi, depuis quand tes larmes sont-elles desséchées?
La pellicule touche à sa fin, toujours assis sur l'escalier,
Entre les sièges. Les lumières vont bientôt se rallumer.

Et vieux monsieur qui s'en relève avec difficulté, affaibli
Par le temps, lentement ses vieux journaux il replie
Mais la foule de jeunes Apollons l'ignore, s'agite autour de lui
Jeunes prétentieux, qui ne voient que la beauté, que le joli,
Dans l'apparente superficialité qui plane aujourd'hui.

Et vieux monsieur invisible, les traits ridés, vêtu de haillons
Personne ne le remarque, il n'y a que cette apparence donc!
Celle-ci pour laquelle vous vous prostitueriez, mais vos canons
Aux coeur de pierre ne font pas le poids face à ce vieillard moribond
Qui a le coeur de velours... Pourtant, vous l'ignorez pour de bon!

Et lentement, le vieux monsieur s'éloigne de ces festivités,
Il mettra bien du temps à faire son chemin et rentrer
Retrouver sa solitude, dans son antre où il va s'enfermer
Avec les souvenirs que cette histoire aura pu réveiller
Vieux monsieur, ta belle vie s'est déjà écoulée...

Tripes blogaires...

Ce soir, m'entrouvrant, j'ai pris mes trips pour les étaler sur ce cyber-papier...
Quelle délicieuse sensation de liberté...

Thursday, January 12, 2006

Limites...

Ah! Vertueuses limites que l'on acquiert lorsque l'on est enfant
Afin de ne pas tomber dans le gouffre, dans ce trou béant

Misérables prisons qu'elles deviennent en grandissant
Aux portes ingrates, dont la clé est perdu dans mon propre néant

Mais qu'elle est belle cette cellulle, qu'elle est agréable et douce
Cage dorée dans laquelle j'invite mes amis, secrètement les pousse

Ambiance cosy, feutré à l'âtre dont la châleur s'éclabousse
Ils ont dit "oui", ils sont acquis, ils sont épris, ils sont pris

Je ne veux pas, je ne veux plus, c'est plus fort que mes envies
Partez je vous dis, car dans un coin de la pénombre, mon cadavre gît.

Wednesday, January 11, 2006

Moi moi moi

J'aimerais redessiner mes contours,
appuyer les rides qui naissent en moi
Manier les couleurs pour un teint plus blafard...

Et enfin m'offrir à tous,
M'ouvrir et me livrer, nu, mon seul moi
Qu'ils me possèdent, j'aimerais leur faire croire

Car derrière mes yeux vitreux
Continuerait à se cacher mon âme
Alors qu'ils me croieront à eux

Car il sait se défendre
Mon Moi, naqui en moi
Et il ne se délivrera pas comme ça!

Les chaînes qui me rattachent à mon fort intérieur,
Ne sauront se brîser si simplement,
C'est en prisonnier de moi-même que je me présente

J'aimerais pourtant ouvrir ces portes,
Ces lourdes portes, que le temps aujourd'hui,
ferait grincer. Celles qui masquent le malheur

De la retenue, retenue, retenue,
C'est ainsi qu'au monde je suis revenu
Retenu revenu, revenu retenu

Et les affres de ce gouffre
trop longtemps observées
Finnissent par ne plus m'effrayer.

Mais alors?...

Tuesday, January 10, 2006

Que ne donnerai-je pas pour me laisser trahir par tes traits!
Me laisser déchirer par tes angles droits
Tes corps déchiquetés, aux teints parfois abstraits

Me laisser brûler par tes yeux, refléter,
Pour une minute, un instant, une éternité
Tes monstres intérieurs, introspectés.

A l'image de tes nuits hantées par ces instants d'effrois
Lorsque le destin vient chuchoter derrière toi
L'entends-tu parfois? Entends-tu cela?

Que ne donnerai-je pas pour te laisser...
Roussir ma chevelure de ténèbre
Agandir mon front, le rider

Me dénuder pour ton simple plaisir,
casser mes membres, osser mes mains,
Et puis au petit matin, ne plus pouvoir fuir

Car pour l'infini, je serais de ton cadre, de toi
Immortalisé par tes couleurs sombres et brutes,
A jamais refléter ce qui résonne en moi...

Monday, January 09, 2006

Narcisse

Plus je le lis, et plus je l'aime...

Plus je m'y reconnais dans ce(s) personnage(s) déchiré(s), meurtri(s), inspiré(s)!

Vienne 1900...

Et l'effervescence fût...

J'aimerais me retrouver, arrêter de me perdre, ou de me fuir. Me confronter à ce que j'ai à exprimer.
M'asseoir et écrire, rependre mes "Canson" qui prennent la poussière et s'usent avec le temps...

Ce temps que je tue, semble-t-il parfois, quand je ne le consacre pas aux autres. Oiseau solitaire qui aime le contact, avec toute la confiance que cela suscite.

Réorganiser ma vie, pour mieux m'exploiter, pour me noyer dans moi-même, m'ennivrer, me perdre...

Et puis, pouvoir inscrire mon nom dans l'éternité...

Rippin' kittin'

Mommy,
can I go out and kill tonight?
I feel...
I feel like taking a life.

Please,
I wanna seal the kitchen knife,
and feel...
feel like taking a life.

Rippin' kittin' kidding on the round...

Daddy,
can I go out and haunt tonight
like you do...
on Sunday mornings.

Honey,
give me a real gentle knife
to feel...
feel like taking my life.

Rippin' kittin' kidding on the round...

Mommy,
can I go out and kill tonight?
I feel...
I feel like taking a life.


Please,
I wanna seal the kitchen knife,
and feel...
feel like taking a life.


Rippin' kittin' kidding on the round...

Mommy, daddy, please let me go...

Miss Kittin & The Golden Boys