J'ai mal au coeur...
Et comme une goutte qui tombe au fond de moi,
Le mal-être se répand,
Ma peau est trop étriquée,
Ca fait mal,
Ca tire.
S'allonger.
Oublier.
Mais les pensées se bousculent.
Ma tête aussi devient minuscule.
Je chavire.
Le lit divague...
Et moi aussi
Encore ces pensées.
Nausées.
Encore ces nausées.
Penser!
Voilà les tremblements.
C'est bien, presqu'insupportable.
C'est lent.
Encore ces nausées,
le coeur lourd.
Oups... une pensée s'échappe
Oups... elle sonne le glas.
Non. Ne pas se suicider.
Trembler
Vomir
pleurer
suer
Ne pas se suicider.
Oh... Le lit part à nouveau à la dérive...
Où vas-tu?
J'aurais voulu visiter les lieux de l'inconscience,
Les jardins des rêves,
Les couleurs qui s'entrelacent...
Funambule de la conscience..
Rien.
La chambre noire.
Les volets tirés sur un soleil à peine couché.
Les sons étouffés de l'extérieur.
Les chavirements,
Les revirements...
Les nausées...
NON! Ne pas...
Les pensées, bousculade, ennivrement, souillures... Ne pas se détester... ne pas s'oublier... Vomir encore... Non... L'histoire se répète... NON!!! Non, je ne veux pas. Pourquoi?
Qui?
Comment?
Eviter les objets pointus.
Ne plus bouger.
NON!
Non... S'adonner... s'abandonner...
Merci Morphée.
Demain sera un autre jour...
Enfin!
Tuesday, February 07, 2006
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