Une nouvelle année est sur le point de commencer.
Une année impaire.
Je n'aime pas les nombres impairs. Pourtant, quand je regarde derrière moi, je réalise que les années impaires ont toutes été synonymes de changement.
Quand je me retourne sur 2006, je perçois les mauvais moments, délicatement mélangés aux savoureux.
Je me revois avec B. Je me revois sans. Je me revois détruit, serein, apeuré, interdit.
Je me revois projeter l'eau de mon bain, d'un coup de colère, de tristesse, de déception, de rencontre avec la réalité. Le face-à-face!
Je me revois. 9 mois écoulés qui ne m'ont pas aidé à cicatriser. Non pas que ma plaie soit encore béante, mais elle est si fragile.
Maintenant, je dois arrêter de me retourner. Oublier que celui qui me sied le mieux, a le cœur qui bat, quelque part, au-delà de la mer du Nord. Oublier l'intensité de nos bonheurs, de nos orgasmes, de nos retrouvailles, de nos silences, de nos regards. Oublier que l'on se correspondait aussi bien que les pièces d'un puzzle. Ne pas me dire que la suite en gardera un goût amer. Même si j'essaie de positiver, de ne pas y penser, de me dire que ça passera.
"Il existe tu sais" me répète-t-on. Bien sûr qu'il existe! Je l'ai connu.
Alors après. Après, ne vivre que l'expression de ses désirs, en se disant que si les papillons réapparaîtront dans l'estomac. Certes c'est arrivé. Bonjour le résultat.
Suis-je blasé? Horreur, tout mais pas ça. Et pourtant, parfois je me dis que ça menace.
Aigri? Non, ça non. La vie est belle. La vie n'est rien sans les souffrances. Le bonheur n'existe qu'en contre-poids du malheur.
Finalement, je n'ai qu'à continuer comme je l'ai toujours fait. Profiter de ma vie, écouter et répondre à mes envies. Savourer mes chances, décortiquer mes erreurs et mes échecs. Non pas pour pleurer sur mon sort, juste pour l'améliorer.
Finalement, c'est assez simple… Je dois oublier que j'ai aimé.
Wednesday, December 27, 2006
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