Que croupissent les noirs démons de ma fatalité
Un hiver sombre et ténébreux qui jamais ne se termine
Devient rouge sang quand l'espoir se fait vermine
Les sentiments ne sont plus, reste un vide, béant
Plus la moindre trace d'humanité, désert long et menaçant
Les mains souffrent du froid et de la solitude
Résonne en moi les horribles vestiges de cette altitude
Et dans mes douves se noient les rois de cœur
L'as de pique se plante en plein dans ma rancoeur
Quand doucement périssent les chemins du bonheur
Et c'est un sourire flanqué sur ces lèvres gercées
Que je me vois contraint et forcé d'avancer
Sur un chemin qui ne connaît pas de vérité!
A Poupou...
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