Wednesday, May 02, 2007

Démons...

Je savoure ces heures d’incompréhension
Quand mes yeux sont à cent lieux de tes yeux
Quand le monde tourne sans toi
Comme le mien tourne aussi, au pas.

Je savoure ces moments où le temps infini s’arrête
Quand l’atmosphère se mêle lourde et légère
Quand je suis non loin de toi, à quelques pas
Et que ton regard se pose, inexorablement sur moi

Quand la tension monte à la tête, dans le pantalon… tendu
Quand ma tension monte, que mon sourire est fendu
L’histoire ne s’arrête pas là où nous l’avons laissée
L’histoire ne s’arrêtera pas. Que l’on soit morts blessés

Et l’ivresse de nos instants, fugaces, doux, violents, orgasmiques
Le plaisir de la chair, de ta chair, de ma chair
Des mots sans importance puisqu’ils ne sont pas vrais
De l’intimité fusionnelle, perdue, retrouvée, sans arrêt.

Te laisser mariner, me laisser espérer quel jeu
Stupide et délectable. Ignorer que l’on se brûle avec le feu
Je persiste et signe, nos deux destins sont liés
Je m’en couperais les veines à en devenir fou à lier

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