Flanant sur un blog ou l'autre, je me sens à nouveau perdu.
Quelle est l'utilité du mien? Le bonheur est-il si difficile, si impossible, si inaccessible. Je persiste, malgré tout, à croire qu'il est plus facile de se laisser tomber, d'embrasser la dépréssion et de se perdre dans les méandres de son âme, de peindre sa vie en noir.
Bien sûr que cela a du charme. La douleur est créatrice. Procréatrice.
La femme n'accouche-t-elle pas dans la douleur pour donner naissance à l'un de ses plus grands bonheurs?
Cela veut-il dire que, dans mes vapeurs de bonheurs et de bien-être (toujours parsemées de petits doutes, restons humain), je ne sais plus créer.
Il est vrai que cela fait longtemps que je n'écris plus.
Pas un seul poème négligemment bavé de ma plume.
Pas une ligne corrigée de mon roman.
Quant aux nouvelles... elles ne sont pas bien fraîches!
Mais je travaille trop. Je suis foutu?
Je ne prends plus la peine de le faire, comme bien des besoins (dormir, se nourrir), je les soustrais à mon état workoholic!
Je ne végète même pas. Pas le temps de regarder n'importe quoi à la télé. Pas le temps de me plonger dans un bain, de me saouler de mes pensées.
Je fuis. C'est simple. Plus j'ai du travail, plus j'en demande et plus je martyrise. Je me flagelle au travail, en fuyant... Mais que fuis-je?
Il est temps que je fasse un pèlerinage dans ma propre vie. J'y ai semé des petits bouts de moi, j'espère que les oiseaux ne les ont pas mangés et que je saurai retrouver le chemin.
Le chemin qui me mènera jusque moi!
Tuesday, December 27, 2005
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