Il ne restait plus que nous deux dans les bureaux. Même si je ne le voyais pas, je sentais sa présence, j'entendais son souffle, ses pas dans le couloir.
Bifurcation dans mon bureau.
Il sourit,
Il rougit.
Maladroit, à son habitude, il alimente la conversation. Après sa gentille invitation à partager un sandwich ensemble, celle de l'accompagner un peu plus loin, un midi pour aller chercher à manger... Je n'y réponds pas, que par un écho qui sonne creux au fond de moi,
qui dit qu'il me plaît, je ne sais pas pourquoi
qui dit que j'ai envie de lui donner ce qu'il attend, je ne peux pas,
et sa maladresse qui me donne envie de lui tendre la main.
Il continue et alimente le flot de ses paroles. Je bois jusque plus soif, je ne veux pas qu'il parte non plus. Le boulot, rien à foutre, le phoner, tant pis. On est seuls.
Il se lance, me propose d'aller prendre "une bière" avant Noël. Dans un futur, proche? Bien sûr... je ne peux pas refuser. Les choses s'emballent, est-ce dû à mon acceptation. Cette inclinaison?
Et pourquoi pas dîner...
Mais oui... pourquoi pas...
Pas ce soir, j'ai une cheese & wine
Ce soir? Quel ce soir? D'où sort-il? Ce soir... Emmène moi...
Puis, l'engouement. Les plans, le petit restaurant juste à côté de chez lui...
Chez lui?...
Passer chez lui...
Le piège se referme-t-il?
Dire que je prônais la fidélité hier encore.
Mon Prince... viens me sauver...
Tuesday, December 06, 2005
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