Il y a le vide et les larmes qui n'osent plus couler. Asséchées? Il y a le soleil qui tente, en vain, de réchauffer mon coeur devenu froid comme de la pierre. Mes yeux qui échappent parfois à toute réalité, pour s'envoler loin, au fond de ma tristesse. Chaque jour est comme une étape d'un chemin de croix infini, perpétuel.
L'impression de nager en plein malheur quand le bonheur pourrait me tendre la main.
L'impression que l'amour a été injuste. L'impression que je n'aimerai plus jamais.
Résonne alors le silence et la peur au fond de moi. Chaque pas ets toujours plus douloureux dans une vie que je rêvais pourtant si heureuse.
L'impression d'être un enfant à qui, injustement, on retire le jouet qui l'aidait à avancer.
L'impression d'errer au milieu de nulle part. L'impression de rentrer de guerre et ne plus rien reconnaître autour de moi. Avoir disparu des siècles au fin fond de mon coeur. Mais la réalité trouve toujours le moyen de vous ratrapper. A venir brîser en mille morceaux ce que vous avez eu tant de mal à concevoir, à réaliser.
L'asencion permanente d'une montagne sans fin. Sans la chance de s'arrêter pour admirer le paysage.
Et le silence encore, emprise sur mon moi, mon être, ma vie.
J'ai rebati cette tour de verre infranchissable, dont même les âmes pur ne semblent pouvoir traverser ses parois. Animées par la curiosité, certaines n'bandonnent pas. Elles n'ont aucune idée du danger qu'elles courrent. Combien en ai-je vu croire qu'elles pourraient un jour me rejoindre. Et malgré mes avertissement, s'obstiner. Plus dur sera la chute.
"I made my excuses... and left"
Thursday, June 29, 2006
Monday, June 26, 2006
Seul sur ma terrasse, je regarde la monde,
La ville étale son tapis de toits devant moi
En cette chaude nuit d'été, je me replie
Je me replie sur moi-même, sur ma douleur,
Sur ma peine, éternelle.
Sous la lueur du ciel sombre et étoilé
Des étoiles qui embrasent mes pensées
Le silence de la rue désertique
Amplifie mon sentiment de solitude
Etre seul au monde
Depuis que le monde m'a déserté.
La chaleur n'est pas étouffante.
Seul sur ma terrasse, je regarde ma vie
Petit à petit, le monde fait mon nid
Je n'aime pas ça, je me replie
"Pour vivre heureux vivons cachés"
Alors je fuis tout ce que je trouve
Je fuis tout ce que je rencontre,
Fougueuse, cette fuite ne me rend-elle pas heureux?
Malgré ma volonté, l'oubli ne veut pas me gagner
Malgré mes rêves, je vis hors du temps,
Je suis retourné dans ma prison de rêve.
Désolé.
Seul sur ma terrasse, je fais le choix
de fermer mon coeur, de jeter la clé
Adieu la peur, je me replie
Et peut-être qu'un jour, quelqu'un trouvera la clé
Un prince qui me libèrera du sortilège,
Un qui saura sortir du donjon, qui aura la force de l'amour
Un, dont je saurai savourer les baisers.
En attendant, je vie avec ma douleur quotidienne.
Elle est amie maintenant, discrète et docile.
Et au-dehors, la chaleur m'accable
Il est temps de rentrer.
La ville étale son tapis de toits devant moi
En cette chaude nuit d'été, je me replie
Je me replie sur moi-même, sur ma douleur,
Sur ma peine, éternelle.
Sous la lueur du ciel sombre et étoilé
Des étoiles qui embrasent mes pensées
Le silence de la rue désertique
Amplifie mon sentiment de solitude
Etre seul au monde
Depuis que le monde m'a déserté.
La chaleur n'est pas étouffante.
Seul sur ma terrasse, je regarde ma vie
Petit à petit, le monde fait mon nid
Je n'aime pas ça, je me replie
"Pour vivre heureux vivons cachés"
Alors je fuis tout ce que je trouve
Je fuis tout ce que je rencontre,
Fougueuse, cette fuite ne me rend-elle pas heureux?
Malgré ma volonté, l'oubli ne veut pas me gagner
Malgré mes rêves, je vis hors du temps,
Je suis retourné dans ma prison de rêve.
Désolé.
Seul sur ma terrasse, je fais le choix
de fermer mon coeur, de jeter la clé
Adieu la peur, je me replie
Et peut-être qu'un jour, quelqu'un trouvera la clé
Un prince qui me libèrera du sortilège,
Un qui saura sortir du donjon, qui aura la force de l'amour
Un, dont je saurai savourer les baisers.
En attendant, je vie avec ma douleur quotidienne.
Elle est amie maintenant, discrète et docile.
Et au-dehors, la chaleur m'accable
Il est temps de rentrer.
Sunday, June 18, 2006
Monday, June 12, 2006
L'espoir...
Le 07 février dernier, j'écrivais:
On sous-estime trop souvent l'expression
"Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir",
car là où il y a de la vie… il y a de l'espoir!
"L'espoir fait vivre"…
Aujourd'hui, je me rends compte combien "L'espoir fait souffrir" et espérer, ce n'est pas une vie.
Malheureusement, l'espoir est une force incontrôlable, synonyme de vie, mais pas de jours meilleurs.
Mais alors, ne plus espérer est-il synonyme de mort?
On sous-estime trop souvent l'expression
"Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir",
car là où il y a de la vie… il y a de l'espoir!
"L'espoir fait vivre"…
Aujourd'hui, je me rends compte combien "L'espoir fait souffrir" et espérer, ce n'est pas une vie.
Malheureusement, l'espoir est une force incontrôlable, synonyme de vie, mais pas de jours meilleurs.
Mais alors, ne plus espérer est-il synonyme de mort?
Wednesday, June 07, 2006
J'ai le moindre de mes membres qui tremblent...
Je ne me contrôle plus.
Mon estomanc, retourné, essaie de s'enfoncer au plus profond de mes entrailles.
Je vois l'anglais sur mon écran.
Je n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre.
Je vois le monde tourner autour de moi
Tout bascule, je bascule.
Mes doigts tremblant effleurent les touches.
J'ai envie de me cacher, de disparaître, de ne plus être là.
Envie d'effacer mon passé pour ne pas que ça fasse mal.
Sensation d'être totalement perdu.
Et les larmes qui s'accumulent derrière mes yeux.
Elles font la file pour s'écouler.
"Pas ici, attendez!"
Et courir se réfugier au W.C.
Et l'échange qui continue.
Echange de banalités sans fond, à peine de sens.
Il ne partira pas.
M'a-t-il simplement perdu pour ça.
Que dois-je faire.
Alors qu'hier, je me rendais compte des espoirs que je nourrissais encore
Que, comme une araignée, je tissais ma toile, faite d'absurdes impossibilités
Mais reluisante d'espoir
Suintante de mon désespoir.
Je ne contrôle plus mes pensées qui s'emballent.
J'oublie ce qui m'entoure
Ceux qui m'entourent.
Et les banalités de se déverser sur mon écran,
Je ne veux pas répondre
Je ne peux pas ne pas le faire
Pas à pas.
Peu avenant, je clos mes phrases avec des points.
Pas d'ouverture, pas de question.
Je ne veux rien savoir.
Je veux que tu reviennes, c'est tout.
(I just want you back)
Et mes yeux de me brûler,
Ma langue de me brûler,
Mon esprit de m'enflammer...
Je ne lui dirai pas.
Alors je ne dirai rien.
Excuse-moi d'être si froid
(Sorry for being so cold...)
Mais je ne peux pas, je ne peux pas
Si tu n'es plus à côté de moi
Je préfère me dire que tu n'es pas.
Je ne peux pas t'imaginer auprès d'un autre
Pour lui donner ce que tu m'a donné
Et puis...
Je ne peux pas m'imaginer à côté d'un autre
A quoi bon.
A quoi bon continuer.
Parfois, je pourrais y penser.
Scellé par une promesse, ce ne sera jamais.
Mais je vais être malade toute la journée,
Je vais m'enfermer à nouveau dans les WC.
Je vais vomir ma tristesse, ces remouds et mon monde qui pourrit.
J'aimerais me retenir.
Je ne peux pas.
Je ne me suis jamais retenu avec toi.
même si j'en rêve, je sais que je ne te retrouverai pas
(I know this is hopeless...)
Voilà ce qui assombrit mes journées,
Ce qui assombrit le moindre de mes pas, dans ma vie évidée
Dans ma tête excavée
Dans mon coeur brîsé
Je suis devenu plus fragile,
qu'une poupée de porcelaine.
L'austère et l'horreur
sont mes flirts quotidien.
Combien de temps à me cacher?
Combien de temps à espérer?
Combien de temps à me soigner?
Combien de temps à t'aimer?
Combien de temps pour nettoyer ce gachis?
Tu l'as senti.
Je ne m'excuserai pas même si j'en suis désolé.
Te heurter n'était pas mon but.
Je voulais me protéger, même si c'était peine perdue.
Désolé.
Bye.
Je t'aime.
Je ne me contrôle plus.
Mon estomanc, retourné, essaie de s'enfoncer au plus profond de mes entrailles.
Je vois l'anglais sur mon écran.
Je n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre.
Je vois le monde tourner autour de moi
Tout bascule, je bascule.
Mes doigts tremblant effleurent les touches.
J'ai envie de me cacher, de disparaître, de ne plus être là.
Envie d'effacer mon passé pour ne pas que ça fasse mal.
Sensation d'être totalement perdu.
Et les larmes qui s'accumulent derrière mes yeux.
Elles font la file pour s'écouler.
"Pas ici, attendez!"
Et courir se réfugier au W.C.
Et l'échange qui continue.
Echange de banalités sans fond, à peine de sens.
Il ne partira pas.
M'a-t-il simplement perdu pour ça.
Que dois-je faire.
Alors qu'hier, je me rendais compte des espoirs que je nourrissais encore
Que, comme une araignée, je tissais ma toile, faite d'absurdes impossibilités
Mais reluisante d'espoir
Suintante de mon désespoir.
Je ne contrôle plus mes pensées qui s'emballent.
J'oublie ce qui m'entoure
Ceux qui m'entourent.
Et les banalités de se déverser sur mon écran,
Je ne veux pas répondre
Je ne peux pas ne pas le faire
Pas à pas.
Peu avenant, je clos mes phrases avec des points.
Pas d'ouverture, pas de question.
Je ne veux rien savoir.
Je veux que tu reviennes, c'est tout.
(I just want you back)
Et mes yeux de me brûler,
Ma langue de me brûler,
Mon esprit de m'enflammer...
Je ne lui dirai pas.
Alors je ne dirai rien.
Excuse-moi d'être si froid
(Sorry for being so cold...)
Mais je ne peux pas, je ne peux pas
Si tu n'es plus à côté de moi
Je préfère me dire que tu n'es pas.
Je ne peux pas t'imaginer auprès d'un autre
Pour lui donner ce que tu m'a donné
Et puis...
Je ne peux pas m'imaginer à côté d'un autre
A quoi bon.
A quoi bon continuer.
Parfois, je pourrais y penser.
Scellé par une promesse, ce ne sera jamais.
Mais je vais être malade toute la journée,
Je vais m'enfermer à nouveau dans les WC.
Je vais vomir ma tristesse, ces remouds et mon monde qui pourrit.
J'aimerais me retenir.
Je ne peux pas.
Je ne me suis jamais retenu avec toi.
même si j'en rêve, je sais que je ne te retrouverai pas
(I know this is hopeless...)
Voilà ce qui assombrit mes journées,
Ce qui assombrit le moindre de mes pas, dans ma vie évidée
Dans ma tête excavée
Dans mon coeur brîsé
Je suis devenu plus fragile,
qu'une poupée de porcelaine.
L'austère et l'horreur
sont mes flirts quotidien.
Combien de temps à me cacher?
Combien de temps à espérer?
Combien de temps à me soigner?
Combien de temps à t'aimer?
Combien de temps pour nettoyer ce gachis?
Tu l'as senti.
Je ne m'excuserai pas même si j'en suis désolé.
Te heurter n'était pas mon but.
Je voulais me protéger, même si c'était peine perdue.
Désolé.
Bye.
Je t'aime.
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