Il y a le vide et les larmes qui n'osent plus couler. Asséchées? Il y a le soleil qui tente, en vain, de réchauffer mon coeur devenu froid comme de la pierre. Mes yeux qui échappent parfois à toute réalité, pour s'envoler loin, au fond de ma tristesse. Chaque jour est comme une étape d'un chemin de croix infini, perpétuel.
L'impression de nager en plein malheur quand le bonheur pourrait me tendre la main.
L'impression que l'amour a été injuste. L'impression que je n'aimerai plus jamais.
Résonne alors le silence et la peur au fond de moi. Chaque pas ets toujours plus douloureux dans une vie que je rêvais pourtant si heureuse.
L'impression d'être un enfant à qui, injustement, on retire le jouet qui l'aidait à avancer.
L'impression d'errer au milieu de nulle part. L'impression de rentrer de guerre et ne plus rien reconnaître autour de moi. Avoir disparu des siècles au fin fond de mon coeur. Mais la réalité trouve toujours le moyen de vous ratrapper. A venir brîser en mille morceaux ce que vous avez eu tant de mal à concevoir, à réaliser.
L'asencion permanente d'une montagne sans fin. Sans la chance de s'arrêter pour admirer le paysage.
Et le silence encore, emprise sur mon moi, mon être, ma vie.
J'ai rebati cette tour de verre infranchissable, dont même les âmes pur ne semblent pouvoir traverser ses parois. Animées par la curiosité, certaines n'bandonnent pas. Elles n'ont aucune idée du danger qu'elles courrent. Combien en ai-je vu croire qu'elles pourraient un jour me rejoindre. Et malgré mes avertissement, s'obstiner. Plus dur sera la chute.
"I made my excuses... and left"
Thursday, June 29, 2006
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