Monday, June 26, 2006

Seul sur ma terrasse, je regarde la monde,
La ville étale son tapis de toits devant moi
En cette chaude nuit d'été, je me replie

Je me replie sur moi-même, sur ma douleur,
Sur ma peine, éternelle.
Sous la lueur du ciel sombre et étoilé
Des étoiles qui embrasent mes pensées

Le silence de la rue désertique
Amplifie mon sentiment de solitude
Etre seul au monde
Depuis que le monde m'a déserté.

La chaleur n'est pas étouffante.

Seul sur ma terrasse, je regarde ma vie
Petit à petit, le monde fait mon nid
Je n'aime pas ça, je me replie

"Pour vivre heureux vivons cachés"
Alors je fuis tout ce que je trouve
Je fuis tout ce que je rencontre,
Fougueuse, cette fuite ne me rend-elle pas heureux?

Malgré ma volonté, l'oubli ne veut pas me gagner
Malgré mes rêves, je vis hors du temps,
Je suis retourné dans ma prison de rêve.
Désolé.

Seul sur ma terrasse, je fais le choix
de fermer mon coeur, de jeter la clé
Adieu la peur, je me replie

Et peut-être qu'un jour, quelqu'un trouvera la clé
Un prince qui me libèrera du sortilège,
Un qui saura sortir du donjon, qui aura la force de l'amour
Un, dont je saurai savourer les baisers.

En attendant, je vie avec ma douleur quotidienne.
Elle est amie maintenant, discrète et docile.
Et au-dehors, la chaleur m'accable
Il est temps de rentrer.

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