Le contact est établi.
Les échanges sont rares, épurés.
Après m'avoir signalé mon affaire avec le meilleur ami de son petit ami... Il conclu toutefois pas "I'm all yours".
Je me suis fais du mouron pour rien... Je savais que c'était gagné d'avance. Après tout, c'est lui qui s'était présenté à moi, trois ans auparavant.
Sa seconde réponse, par contre, est à la hauteur du personnage tel que je devais le pressentir. Après son (heureuse?) allusion à son petit ami, il me pose la question... (à moi!) "Who needs a drink when you can have sex"?
:s
Au moins, il va droit au but. C'est certain.
Je repense à la question de L. au téléphone l'autre jour (cette même L. qui m'a fait faire ce geste insensé de le contacter...) "Why do you want to do it?"
Personne ne m'avait posé la question.
N'est-ce pas incroyable...
Après avoir lu sa gentille allusion sur une fusion prochaine, je ne peux m'empêcher l'amer constatation que, secrètement, au fond de moi, là où je laisse pourrir les choses que je ne veux pas m'avouer, j'espérais plus, j'espérais autre chose.
"Who needs a drink?..." I do... me! the guy who likes a drink before a mind blowing sex session!
Après tout... marre de se sentir comme un morceau de viande. Déjà dans l'ère de l'ancienne communication, ce n'était pas agréable, mais maintenant, plus la peine d'aller passer la nuit dans une boîte à essayer de passer commande chez le boucher, à attendre son tour, que son numéro soit appelé. Non, aujourd'hui, la viande, on la commande sur le Net. Du haut de sa chaise de bureau. On commande, et on consomme direct, à la livraison. Certainement, la peur du manque de fraîcheur.
Je ne veux pas qu'il prenne le dessus. J'ai déjà peur. Je ne peux pas dire qu'il ait été un fantasme pendant six ans, ça n'avait rien de sexuel. Pourtant, j'ai peur qu'à l'image du fantasme, le réaliser me déçoive. Je vais être déçu. Je ne serai pas à la hauteur.
Et puis, je vais me brûler les ailes ne constatant que je ne serai qu'un bout de viande de plus, un numéro, une tête sur son tableau de chasse.
Ces trois années de flirt n'auront donc servi à rien. J'aurais dû le laisser en rêve et fascination. De cette façon, il serait resté, à mes yeux, le plus beaux mecs de Bruxelles.
Rien ne s'est passé, et j'appréhende déjà qu'il ne me rappellera pas.
Plus que jamais, j'ai besoin d’une connexion pour fusionner.
Comme dans une centrale, la fusion demande préparation.
Sans ça, j'ai l'impression de me prostituer. Sauf que je ne suis même pas payer. Aussi beaux que les clients puissent être.
N'est-ce pas le jeu de la séduction le plus amusant, le plus enivrant et le plus excitant dans la rencontre.
Et plus le jeu est long, plus c'est bon... Non?
Alors, après trois ans... Ca devrait être un bon cru finalement :p
Friday, August 18, 2006
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