Après plus de 3 semaines de vacances, me voici de retour à Bruxelles.
3 semaines loin de tout, trois semaines de plaisir...
Mais aussi 3 semaines à faire face à soi-même,
A se rendre compte que comme les mers et les océans croisés pendant ces congés,
J'ai trop longtemps agité les bras dans le vide pour me masquer la vérité,
Trop de travail, trop de projets, trop de gens à m'entourer, d'autres à jeter,
Pour une seule raison, oublier combien je l'aime encore.
Combien il me manque tant!
Combien j'espère encore un signe parfois,
Combien encore je le cherche dans les regards, dans les allures, les silhouettes.
Je me rends compte que son visage est clairement ancré dans mon coeur, au plus profond...
Son nom m'apparaît dans l'horizon, sur les cieux, comme dans un générique de fin
L'histoire se termine mal.
J'ai à nouveau arraché des larmes de mes yeux, et je ne tolère plus y consacrer ma miséricorde.
Mais savoir que son entité hante cette même terre qu'est la mienne. Même s'il est loin,
Même si une mer nous sépare.
"Will someone please call a surgeon
Who can crack my ribs
And repair this broken heart (...)
I can't accept that it's over"
La chanson n'en finit plus de se répéter dans ma tête et où que j'aille tu es là, au travers d'une musique, d'un magasin, d'une station service, parfois d'un regard, un ordinateur portable. Les avions et les aéroports sont hantés, comme mes souvenirs, comme mon présent.
Ai-je pu être idiot de me croire aussi fort.
De penser que je me tiendrais bien droit et que tu partirais.
Droit, je me suis tenu, malgré les nombreuses fois où je me suis effondré.
Tu restes là, à t’épanouir dans mes pensées.
Je ne peux m'empêcher de me connecter à MSN sans souhaiter te voir me contacter.
Même si je t'ai effacé de mes contacts.
J'espère encore voir ton nom s'afficher sur l'écran de mon téléphone.
Même si ton numéro n'y figure pas.
Le silence me transcende. Tu as raison. J'ai raison.
Et je me blesse à comprendre que ton silence trahit ta peine. Car tu n'as jamais perdu trace.
Je me blesse en me rappelant qu'en partant, tu n'étais toujours pas certain de ta décision.
Je me blesse à me rappeler tes derniers mots, lors de cette rencontre qui ne tient rien du hasard.
Je me perds à croire que ce retour de flamme est annonciateur de quelque chose. Que les déjà-vus que je cumule depuis ces derniers jours ne sont pas non plus le fruit du hasard.
Et puis, une fois de plus, je prends le poignard pour l'enfoncer un peu plus loin. Peut importe, les fonctions vitales ont déjà été touchées. Mon coeur en saigne encore.
Et je suis vide à l'intérieur. Amorphe. Sans vie.
Wednesday, September 27, 2006
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