Friday, April 21, 2006

La candeur qui me gouverne me surprend à chaque fois,
Elle contraste tellement avec la noirceur de mon cœur
Mais je tombe sans retenue dans les maux de l’amour, de la foi
Ceux qui font mon bonheur, ceux qui provoquent mon malheur

Après la pluie le beau temps disait l’optimiste comtesse
Mais finalement, n’est-il pas préférable le temps gris ?
Un état de soi qui ne connaisse ni joie ni tristesse
Ni amour, ni dégât postérieur qui petit à petit tout détruit

C’est illusoire je tomberai à nouveau, nouvelles joies
Et nouvelles douleurs qui tirailleront mon cœur
Quand je me serai fait avoir par la force de mes émois
Quand mes lèvres, retrouveront le cramoisi de mon malheur

Crier ma douleur et arrêter cette roue du destin perpétuelle
Je n’en peux plus, souffrir est éreintant comme je sombre à nouveau
Pourquoi ne puis-je simplement me contenter de moi-même
J’aimerai tant, mais à chaque fois, je tombe pour leurs mots

Hurler ma détresse à la lune comme un loup
Puis retourner dans ma caverne et pâtir en silence
Alors que la terre tourne de bout en bout
je ne me délivrerai jamais de mes souffrances…

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