Sunday, December 31, 2006
Wednesday, December 27, 2006
Et après?
Une année impaire.
Je n'aime pas les nombres impairs. Pourtant, quand je regarde derrière moi, je réalise que les années impaires ont toutes été synonymes de changement.
Quand je me retourne sur 2006, je perçois les mauvais moments, délicatement mélangés aux savoureux.
Je me revois avec B. Je me revois sans. Je me revois détruit, serein, apeuré, interdit.
Je me revois projeter l'eau de mon bain, d'un coup de colère, de tristesse, de déception, de rencontre avec la réalité. Le face-à-face!
Je me revois. 9 mois écoulés qui ne m'ont pas aidé à cicatriser. Non pas que ma plaie soit encore béante, mais elle est si fragile.
Maintenant, je dois arrêter de me retourner. Oublier que celui qui me sied le mieux, a le cœur qui bat, quelque part, au-delà de la mer du Nord. Oublier l'intensité de nos bonheurs, de nos orgasmes, de nos retrouvailles, de nos silences, de nos regards. Oublier que l'on se correspondait aussi bien que les pièces d'un puzzle. Ne pas me dire que la suite en gardera un goût amer. Même si j'essaie de positiver, de ne pas y penser, de me dire que ça passera.
"Il existe tu sais" me répète-t-on. Bien sûr qu'il existe! Je l'ai connu.
Alors après. Après, ne vivre que l'expression de ses désirs, en se disant que si les papillons réapparaîtront dans l'estomac. Certes c'est arrivé. Bonjour le résultat.
Suis-je blasé? Horreur, tout mais pas ça. Et pourtant, parfois je me dis que ça menace.
Aigri? Non, ça non. La vie est belle. La vie n'est rien sans les souffrances. Le bonheur n'existe qu'en contre-poids du malheur.
Finalement, je n'ai qu'à continuer comme je l'ai toujours fait. Profiter de ma vie, écouter et répondre à mes envies. Savourer mes chances, décortiquer mes erreurs et mes échecs. Non pas pour pleurer sur mon sort, juste pour l'améliorer.
Finalement, c'est assez simple… Je dois oublier que j'ai aimé.
Tuesday, December 26, 2006
Friday, December 22, 2006
Je voudrais tant…
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé encore sourire
Indifférent apparemment
Aux derniers mots, qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux
Je voudrais tant que tu comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir
Je voudrais tant que tu comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier
Et que je ne pourrai t'oublier
Monday, December 18, 2006
"X"
Avec les doutes et les peurs,
Mais surtout les nombreuses possibilités,
Avec les nouvelles chances, les nouveaux espoirs.
Poussez les portes trop vite,
Dépasser ses limites, avoir envie.
Envie de…
Puis envie de…
Et envie de…
"X", la donne de l'inconnu.
"X", la donne de l'espérance,
"X" qui ne cache pas sa connotation intime… du partage.
"X" tant que rien n'est établie.
Rien, ni même le contact.
"X" juste quand les regards, incroyablement profonds, se croisent, encore et encore, en une danse de timidité, d'envie, de peur.
"X" quand on y pense, encore et encore.
Ou bien "X" un juste milieu entre le besoin et l'envie.
"X" le leurre?
"X" l'inconnu de mon équation?
"X" le mystère du futur?
"X"...
Tuesday, December 12, 2006
Nico au pays des Loosers
Parfois, j'aimerai bien me réveiller; comme Alice!
Ou peut-être devrais-je laisser la "Reine de Coeurs" me trancher la gorge!
Can't help it...
On my mind all the time.
No sadness, no anger.
No feelings?
Just a constant thought.
Monday, December 11, 2006
Et l'histoire continue...
Heureusement, j'ouvre d'autres chapitres.
Mais la trame de fond semble rester la même!
Tuesday, December 05, 2006
Saturday, November 25, 2006
Thursday, November 23, 2006
Only this moment…
D'un coup, la force, l'incongruité, le plaisir, le défi... Tout ce qui est passé dans ce reflet rejoint l'éternelle mémoire.
Je reste assis, essayant de recoller les petits morceaux de souvenirs qui me reviennent.
Jusqu'à la prochaine rencontre.
N'est-ce pas épuisant?...
Wednesday, November 22, 2006
On l'appelle "Emmanuelle"
Non seulement elle écrit bien, mais c'est une femme intelligente et terriblement touchante.
Une vraie découverte.
Une rencontre.
Image(s)
Il a fait semblant de ne pas en avoir.
Je sais que c'est faux, il me l'a prouvé quelques discussions plus tard.
Mais quelle surprise cet autre jour.
J'allais tranquillement aux toilettes quand ce garçon que je "connais" m'accoste comme jamais il ne l'a fait avant.
Il me tient. Me demande des nouvelles, me donne des siennes.
S'interroge sur ma vie affective (zut! je le voyais venir mais n'ai pas réussi à noyer le poisson...)
Il m'explique son bonheur, depuis un an et demi.
Je souris.
Je suis - sincèrement - content pour lui.
Mais notre discussion n'avait, jamais avant cela, dépassé le stade du "Tu vas bien?"
Son visage est proche du mien, ses gestes, parfois, contrastent avec ce qu'il me raconte.
J'essaie de m'échapper, une fois, deux fois…
Il continue.
Ma tête perd le flot de ces pensées qui s'échappent entre nous.
Je ne sais plus comment nous en sommes arrivés là.
Sûrement à l'évocation de l'éternel B.
J'évoque mon manque de confiance.
Il est surpris. "Encore?"
"Il est vrai que quand je t'ai connu avec 'X', tu paraissais tout prendre pour une attaque, constamment sur la défensive. Toujours en retrait."
J'approuve. L'animal blessé trahis ses douleurs dans ses actes.
"Mais parfois - il accompagne ses paroles d'un geste de grandeur, il ouvre ses bras… -, parfois, tu prenais tellement de place, tu étais là, tu t'imposais, tu en jetais tellement. Tu prenais toute la place, pas de façon négative."
Je reste bouche bée. Je suis surpris par son engouement, de ses gestes, de ses mots.
Est-ce bine de moi qu'il parle quand il évoque cette personne?
J'ai du mal à le croire.
C'est un leurre.
L'animal blessé sait aussi jouer la comédie.
Trop mal à l'aise, je m'arrache. Tout de même flatté par ce compliment(?)
Et perturbé de savoir que des personnes pouvaient me voir comme ça.
Il y a un tel décalage entre l'image que l'on souhaite donner, celle que l'on offre en réalité et celle qui est perçue par les autres…
D.
...
Peut-être est-il temps.
Je savais que cela viendrait.
Et même si celui-ci noie le poisson aujourd'hui,
Je crois qu'il est temps de mettre un terme.
Encore faut-il en avoir le courage.
Pourquoi ne s'attache-t-on qu'à ceux qui nous font courir?
Pourquoi un tendre, adorable et bel homme comme lui me laisse-t-il si indifférent malgré toutes ses délicates intentions; malgré sa profession qui en ferait fantasmer plus d'un; malgré son affection pour moi?
Peut-être parce qu'à mon tour, je le fais courir.
Mais pourquoi courir et toujours prendre des directions différentes.
Je mourrais fatigué d'avoir couru dans un seul et même sens, le sien.
Au moins, je mourrais fidèle à moi-même.
Wednesday, November 15, 2006
Au détour du chemin...
Il fait chaud dans la rame de métro. Je ne veux pas enlever mon blouson, il y a si peu de stations à passer, ça n'en vaut pas la peine.
Je descendrai quelques arrêts avant le mien, je marcherai et me fondrai dans la ville déjà enrobée de ténèbres; adoucie par les nombreuses lumières, les néons.
Le métro ralenti. Les portes s'ouvrent. Je suis arrêté dans ma lecture. Il entre. Je sens sa présence, il dégage une aura. L'air change. Je lève la tête.
Il n'est pas grand, mais je capte tout de suite ses yeux sombres, son regard ténébreux, si profond. Je suis hypnotisé. J'abandonne mon livre. Sylvia Kristel me passionne, elle devient une star au détour de 1974... Sylvia Kristel peut attendre.
Il croise mon regard. Le temps s'arrête. L'intensité s'installe. Il me scrute, il donne l'impression de lire en moi tant son regard est profond. La tension est trop forte, je baisse les yeux, et fais mine de me replonger dans mon livre. Mais les courbes, les angles obtus et les points formés par les lettres dansent devant mes yeux sans pour autant pénétrer mon esprit...
Discrètement, sans bouger la tête, je lève les yeux. Il est de profil. Je l'examine. Il a les cheveux parfaitement coiffés malgré cette fin de journée. Ses sourcils, très bas, lui donnent un air grave, sérieux. Ce qui le rend encore plus attirant. Il a le regard fixe, un rien perdu. Il a un beau nez, aquilin; ses lèvres sont masculines, ni trop fines, ni trop épaisses. Je descends, son coup est élégant. Ses vêtements sont propres, droits, classieux. Il porte le costume à merveille et son duffle-coat marine adoucit la droiture de sa tenue. Il est petit; ce qui n'affecte pas son charme. Au contraire. Les hommes grands ont souvent une assurance naturelle que leur confère leur taille démesurée. Il n'a pas besoin d'être grand pour prouver son assurance. Elle se dégage de lui, naturellement, simplement.
Je cherche sa main du regard. Je veux attraper son annulaire, savoir ce que cachait ce regard posé sur moi. Je ne le vois pas, il est dissimulé par l'écharpe qu'il tient, qu'il a élégamment enlevé de son cou.
Je ne pourrais pas chercher ce doigt longtemps. Il se tourne, happe mon regard. Un fois de plus, les autres s'évanouissent. Une bulle se forme, mais ma gêne prend le dessus. Je prétends retourner à Sylvia. Je bénis mon visage de ne pas rougir dans les situations d'embarras. Même si je sens bien que le sang afflux dans tous mes vaisseaux faciaux.
Son regard me déshabille. Il me scrute. Et lui, que voit-il?
Je me sens tellement étranger à moi-même. Je voudrais disparaître, fondre dans la masse. Mais je suis exposé, sans barrière, sans aucune sécurité. Rien ne nous sépare, tout semble nous attirer.
Je relève les yeux. A lui de les baisser. Embarrassé à mon tour, je me replonge dans mon livre mais mes yeux sont arrêtés sur sa main. Sur son annulaire désormais dénudé brille la bague tant redoutée.
Elle est là.
Elle ne ressemble pas à une alliance. Je préfère croire que c'en est une.
Il a l'air noble. Je crois apercevoir un trait de tristesse au coin de son oeil. Ca ne le rend que plus attendrissant.
Les stations défilent. Je ne lirai pas une ligne de mon livre. Trop gêné, l'esprit ailleurs, qui déambule. Les regards se feront fuyants. Plus qu'une station et c'est la mienne.
Peut-être devrais-je rester.
Peut-être...
Et pour quoi faire? Prolonger le rêve de deux arrêts de métro, pour, de toutes façons, remonter à la surface, retrouver ma réalité. Non, je dois descendre ici. Rien ne fera basculer mon équilibre. Rien ne peut se passer. Alors je range mon livre. Du coin de l'oeil, il le voit, se rend compte.
Arrive la station. Je dois passer devant lui pour sortir. Je baisse les yeux. Comme si j'avais fait une bêtise. Je crois même me voûter alors que je fais, ces dernier temps, tous les efforts du monde pour garder ma droiture.
M'a-t-il suivi des yeux?
Je ne le saurai jamais. Je descends. Je relève la tête, les épaules et je m'engouffre dans ce couloir qui me ramène à la réalité. Pourtant mon esprit est ailleurs. Les mots afflux, glissent. J'essaie de les retenir. Ils sont là, en file, attendent leur tour. Je ne veux pas les laisser passer. Pas tant que je ne peux les coucher sur mon écran. Les taper sur ce clavier. Je risque de les perdre.
Je compose alors que je marche, rapidement, au travers de la nuit; au travers de la ville.
Les mots s'emmêlent, l'histoire se romance. Je ne différencie plus le rêve de la réalité.
Quels regards ont existé, lequel suis-je en train de fantasmer?
Mes pas se pressent, les mots coulent, comme je me saigne. Je les perds.
Je n'en garde qu'une histoire brute. Sorte de mélange entre mon imagination et mon souvenir.
J'atteins ma rue. Cette rue que j'aime depuis bien avant d'y habiter.
Je presse le pas, prépare mes clés. J'aperçois le restaurant, et ma porte juste à côté.
Je vois quelqu'un s'y engouffrer. Je me presse pour retenir la porte.
Raté.
Je mets la clé, pénètre à mon tour dans le couloir illuminé. Je lève les yeux et aperçois la silhouette qui venait de se faufiler.
Elle me semble familière...
C'est Lui.
Il n'est pas descendu deux stations avant.
Nous avons atteint notre immeuble en même temps.
Le même immeuble. Il prendra l'ascenseur, je grimperais les escaliers. Assez lentement pour découvrir à quel étage il habite.
Drôle de coïncidence.
Drôle de retour à la réalité.
Situation singulière et cocasse.
Monday, November 13, 2006
I see things differently
The fog has vanished away
I realise i never saw the tears that floaded your eyes when you left me
I never had mine open enough to feel your heart torn between your love and your obligations
I was hurt
But as i see this stranger holding his tears,
I remember mine, which floaded my night,
Soaked my bed
When my computer was my ennemy,
My phone dreadly silent,
My life totally empty.
I know your strength, because you hid your weaknesses.
Automn is coming, dragging its dead leaves, its rain and the sweet memories of you, of us.
Silently you just live in my memorie...
Silently you're still beside me...
Silently... you're what's left of me; of before; of who i was.
And i still love you for that. I still love you for who you were, for whom you love, for who i was, for whom i loved.
And silently, life goes on, time is the friend.
My love needs to fade away.
But you remain the one. You're still the one.
So is life.
So is love.
yes, it is.
Monday, October 30, 2006
Pretty shocking...
"This is a GAY night!"
Whaou... what can i say?
I'm not even sure what is more confusing between the fact that i used to go there every weekend - the bouncer being still the same -, or the fact that the guy actually thought, even for a second, that i could have been straight!
apparently, put a Donna Karan leather jacket to anyone and that's the trick!
PRETTY AMAZING!
Wednesday, October 25, 2006
Test de pûreté....
Votre score est de 211 point(s).
Statistiques:
Pourcentage de réponses positives: 60 %
Réponses positives sur les boissons: 38 %
Réponses positives sur les drogues: 25 %
Réponses positives sur le sexe: 74 %
Vous vivez votre vie à fond les bananes sans peur du lendemain !
(Un score qui vous donne le droit de clamer votre impureté à l'assistance :P)
Ben bravo...
Saturday, October 21, 2006
B.
Just so that you could hear...
"You spent so much time to make other people happy, you never thought about yourself."
Yes... Even just for that...
Virera, virera pas...
Comme d'habitude, une excellente soirée.
Depuis qu'il est élu conseillé communal; son agenda est encore plus rempli que le mien!
Mais par un heureux hasard nous nous retrouvons un vendredi soir avec peu de projet.
Assez peu pour postposer.
Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas revu. Pas depuis mon départ en vacances, pas depuis qu'il avait posé sa main sur mon genoux...
Rien que lui parler au téléphone me fait sourire. Alors le voir arriver me fait réellement plaisir. certes, au départ, les sourires sont génés; les regards à la fois insistants et fuyants. les silences insurmontables...
Après quelques verres de vin, les langues se délient.
Virera, virera pas. Telle pourrait être la question.
Mais déjà, je m'en fous.
Nos rencontres sont toujours des moments formidables. les conversations dévient toujours, je trouve cela incroyable.
Et puis il se confie à moi.
Comme quand il me dit que...
Ah zut, faire attention, le blog a des oreilles. (!)
Les au-revoirs sont toujours difficile.
Un cinéma bientôt.
Dans quinze jours.
Les choses auront évoluées de mon côtés. Peut-être du sien aussi.
On s'en fout. Il est un ami. Un très bon ami.
De qualité et peu (oui, très peu) peuvent le prétendre à ce point.
C'est étrange, troublant... et d'autant plus délectable!
Mystérieuses relations humaines...
Friday, October 20, 2006
Plaisir masochiste...
De s'arracher la peau pour le laisser sortir.
Car il n'y restera pas indéfiniment…
Douce saveur de l'amertume.
Tuesday, October 17, 2006
Sunday, October 15, 2006
Tuesday, October 10, 2006
Monday, October 09, 2006
Enlève tes bottes vintage, c'est trop frais!
Selon une revue de mode: "Est vintage, tout vêtement ou accessoire d'au moins 20 ans d'âge, griffé si possible, rare et en parfait état"
En gros, il s'agit d'une sorte de revival qui s'étend des années 40 à 80 et qui permet aux grands couturiers de nous ressortir la même soupe qu'avant. Puisque le vintage (au contraire du revival) est griffé.
Cela ne m'inspire qu'une chose:
Une citation fantastique de Patsy dans Ab Fab: "Get your clothes back from the dry cleaning and it's a revival!"
C'est à peu près ça!
Friday, October 06, 2006
I just stopped, it was about time.
Because you do seem to still think about it from time to time.
I know nobody holds the key of your glass prison. Not even you.
And from there, you did love.
And you pretend not to anymore.
And i pretend not to notice that a piece of me is still deep in your heart, like a little dust.
Paths parted.
Unfortunately.
That's the way it is.
That's the way life goes.
You will remain the best. The incarnated dream. The one.
I'm lucky enough i met you. For some people it never happens.
And there will always be a space for the little dust in my heart. For this one. for you.
Thursday, October 05, 2006
Lazy days...
Pour un soleil un peu pâle qui se lève sur mon âme
Les yeux embrumés, le sourire aux lèvres
L’envie de m’enlacer à nouveau dans tes draps
L’idée d’une évasion, secrète et invisible
Et invincible
Rester encore un peu juste un instant
Une éternité
Fermer les yeux pour mieux rêver éveillés
Et puis le flot de ma vie qui coule sans ombrage
Ce flot qui, jadis, me servait de breuvage
Purifié par des terres neuves et vierges
Assagi, assagi…
… ou presque.
Wednesday, October 04, 2006
Tuesday, October 03, 2006
Monday, October 02, 2006
Ce que je confie...
Un avis que visiblement certaines personnes ne partagent pas. Du moins, une en particulier, qui, nul doute, se reconnaîtra.
Quand je parle de personnes ici, que j'utilise des initiales afin de préserver leur intimité, les "protéger" elles, non moi, je ne vois pas l'intérêt d'aller les trouver pour évoquer le fait que... "tiens, tu es en contact avec..."
Où est le problème?
Pas assez de détails sur ce blog?
Ou quelque chose d'encore plus pernicieux?
Pourtant, je croyais que cette personne me connaissait et me respectait assez pour savoir que je n'aime pas voir mon intimité violée. Combien je me fais violence pour me dévoiler dans ce cyber-espace.
Ne pas me censurer en sachant que certaines personnes (oui, toi aussi, entre autres), lisent ces lignes, au fur et à mesure. Toujours la peur de blesser.
Une pudeur qui, finalement, finit par me rattraper.
Et oui, fuir et me cacher dans un nouveau coin de la toile m'a traversé l'esprit.
Je n'en viendrai pas à là.
Du moins pour le moment.
Mais si ça arrive, je doute que tu puisses me retrouver aussi facilement...
En espérant que le message soit clair,
désolé pour celles et ceux qui ne sont pas concernés.
A bon entendeur...
Sunday, October 01, 2006
"Sitting on the moon"
I'm sitting on the moon
Watching the planet blue... hello!
Looking all around
Rotating without a sound, where are you?
Where are you?
I'm sitting on the moon
Where are you?
I am missing you...
I came from very far
A little unknown star... hello!
I don't know what to do
Its is so cold and blue without you...
Where are you?
I'm sitting on the moon
Where are you?
I am missing you...
Enigma
Enfin de quoi se changer les idées...
- Ce soir, Nuit blanche à Bruxelles
- Satisfaction de voir T. revenir vers moi, plein d'envies, de bons sentiments, et de compliments (ça tombe bien, j'en ai besoin en ce moment...
- D. toujours aussi présent, prévenant et en accord avec mon deal...
- Après le petit incident avec V., mes "menaces ont porté leurs fruits", pas de harcèlement, mais un délicat message sous-jacent qui dit "j'ai encore envie de te voir..." Tout aussi flatteur.
Et puis...
Et puis le retour à ses bonnes vieilles habitudes de Fontainas avant de sortir. Bien sûr, avec l'espoir d'y voir BJ... (un monomaniaque?... où ça?), ou plutôt l'espoir que lui me voit. La patience a payé. Il est là, je dois aller au bar pour qu'il me voie. Et au-delà de tout espoir, il se lève aussitôt pour venir me dire bonjour :D
LA soirée avance, il pleut, nous allons à l'intérieur du bar, vue sur lui, vue sur moi. Des coups d'oeil, des regards, pas de quoi être mon obsession de la soirée, je m'amuse tellement. Et puis deux types se joignent à son groupe, dont l'un doit bien être son type. Oui, une pointe de pseudo jalousie.
Il est temps de partir.
Je quitte le bar, sans lui accorder un regard.
Ni une ni deux, il se lève.
"Nicolas, quand est-ce qu'on se voit?"
:/
Je brille de froideur.
"Tu fais quoi ce soir", finit-il par me demander sans innocence.
Puis il propose demain, dimanche. Je dois réfléchir, et lui d'insister "dis oui, dis oui..."
Malgré mes propositions de m'appeler, il semble impatient, ou veut peut-être une assurance.
RESULTAT. Le RDV est fixé.
Pour demain.
Je crois que la rencontre va réellement se faire.
Mais je ne dois pas céder. Je veux comprendre, je veux savoir.
Et je ne veux surtout pas tomber dans les oubliettes dès lundi.
Je joue gros. Heureusement que j'ai des filets pour me rattraper si je chute.
Vivement demain...
Thursday, September 28, 2006
Et pendant ce temps-là...
Nico dit:
So, here's an odd question for you too...
Nico dit:
Have you heard of me around?
t. dit :
yes... remember O.'s boyfriend?
(Comprendre, Bj...)
Nico dit :
Yes.
Je fais hyper bien l'innoncent... non?
t. dit :
he told me that he met you before...
Nico dit :
But... what did he say exactly?
t. dit :
that you tried to seduce him in fontainas or smthg like that. or that you gave him your number. still think it's strange that he didn't contact you because (1) he is a sex animal and (2) i think you are his type
The bastard!
Nico dit :
So he said. Ok. thanks for the info.
GRRRRRRRRRRRRRRRRRR.............
Au moins, cela confirme qu'il y a qqch d'étrange derrière tout ça...
Wish you were...
Comes creeping
In the morning
And I wish I was still sleeping
And the daytime
Is a long time
Dull and dreary
Full of dreams of wishful thinking
But the night-time
Is the one time
When I miss you
And I wish that you were with me
And I sit and
I think of you
And I'm lost in
Forgotten old memories of you
Wish you were here with me
I wish you were here with me
Wish you were here with me
I wish you were here with me
Night-time
Comes seeping
Through my window
And I know I should be sleeping
But I'm thinking
Of the last time
Can you hear me
Do you know my hopes are sinking
'Cos the night-time
Is the one time
When I miss you
And I wish that you were with me
And I sit and
I think of you
And I'm lost in
Forgotten old memories of you
Wish you were here with me
I wish you were here with me
Wish you were here with me
I wish you were here with me
And I'm always thinking of you
And I'm always thinking of you
And I'm always dreaming of you
Always I'm weeping in dreams
Wishing and hoping
Wish you were here with me
I wish you were here with me
Wish you were here with me
I wish you were here with me
Bananarama
Wednesday, September 27, 2006
Retour
3 semaines loin de tout, trois semaines de plaisir...
Mais aussi 3 semaines à faire face à soi-même,
A se rendre compte que comme les mers et les océans croisés pendant ces congés,
J'ai trop longtemps agité les bras dans le vide pour me masquer la vérité,
Trop de travail, trop de projets, trop de gens à m'entourer, d'autres à jeter,
Pour une seule raison, oublier combien je l'aime encore.
Combien il me manque tant!
Combien j'espère encore un signe parfois,
Combien encore je le cherche dans les regards, dans les allures, les silhouettes.
Je me rends compte que son visage est clairement ancré dans mon coeur, au plus profond...
Son nom m'apparaît dans l'horizon, sur les cieux, comme dans un générique de fin
L'histoire se termine mal.
J'ai à nouveau arraché des larmes de mes yeux, et je ne tolère plus y consacrer ma miséricorde.
Mais savoir que son entité hante cette même terre qu'est la mienne. Même s'il est loin,
Même si une mer nous sépare.
"Will someone please call a surgeon
Who can crack my ribs
And repair this broken heart (...)
I can't accept that it's over"
La chanson n'en finit plus de se répéter dans ma tête et où que j'aille tu es là, au travers d'une musique, d'un magasin, d'une station service, parfois d'un regard, un ordinateur portable. Les avions et les aéroports sont hantés, comme mes souvenirs, comme mon présent.
Ai-je pu être idiot de me croire aussi fort.
De penser que je me tiendrais bien droit et que tu partirais.
Droit, je me suis tenu, malgré les nombreuses fois où je me suis effondré.
Tu restes là, à t’épanouir dans mes pensées.
Je ne peux m'empêcher de me connecter à MSN sans souhaiter te voir me contacter.
Même si je t'ai effacé de mes contacts.
J'espère encore voir ton nom s'afficher sur l'écran de mon téléphone.
Même si ton numéro n'y figure pas.
Le silence me transcende. Tu as raison. J'ai raison.
Et je me blesse à comprendre que ton silence trahit ta peine. Car tu n'as jamais perdu trace.
Je me blesse en me rappelant qu'en partant, tu n'étais toujours pas certain de ta décision.
Je me blesse à me rappeler tes derniers mots, lors de cette rencontre qui ne tient rien du hasard.
Je me perds à croire que ce retour de flamme est annonciateur de quelque chose. Que les déjà-vus que je cumule depuis ces derniers jours ne sont pas non plus le fruit du hasard.
Et puis, une fois de plus, je prends le poignard pour l'enfoncer un peu plus loin. Peut importe, les fonctions vitales ont déjà été touchées. Mon coeur en saigne encore.
Et je suis vide à l'intérieur. Amorphe. Sans vie.
Friday, August 25, 2006
Tuesday, August 22, 2006
A beautiful day...
Wind is on my neck (fateless)
Sun is on my face (have courage)
Beautiful day without you (without you)
Like rays of gold (I honestly can)
Now can I (forget the pain)
Feeling spoiled
In this world
Fighting beliefs
Now can I
I
Know
My
Tragedy
Notion took about
Still I wonder how
Morning after rain
Clear away the pain
Then after all
When all are gone
It's plain to see
Just who we are
In the light of hate
The way we talk
Enacting shame
Causing harm
Defend yourself
And keep your guard
We realize
We belong apart
'Cause we entice
We've got ways of knowing
Living on my guard (guarded)
Wind is on my neck (fateless)
Sun is on my face (have courage)
Beautiful day without you (without you)
Like rays of gold (I honestly can)
Now can I (forget the pain)
Feeling spoiled in this world
Fighting beliefs
Now can I
When I'm alone
And all are gone
The painted leaves
Onto the sun
In the light of god
I see myself
Improving things
Oh every day
The open sky
The breathing stars
When .... Come
In a world apart
'Cause in these times
There's no way of knowing
Living on my guard (guarded)
Wind is on my neck (fateless)
Sun is on my face (have courage)
Beautiful day without you (without you)
Like rays of gold (I honestly can)
Now can I (forget the pain)
And still I'm spoiled
Feeling refined
This beautiful day
Makes me sigh...
Röyksopp
Monday, August 21, 2006
Saturday, August 19, 2006
I heart Brussels
J'ai emmené D.Y. dans un restau japonais. Même s'il voulait absolument m'inviter, après les services qu'il m'avait rendus, je trouvais naturel de payer. Une fois au restaurant, je constate que je ne peux que payer en liquide. Nous ressortons.
Je n'ai pas tout de suite senti le regard sur moi.
Il me faudra quelques secondes pour le voir tourner la tête. Du haut de son vélo... Bj¨...
C'est dans ces moments que je bénis cette ville, et que je ne regrette pas le fait de vivre en plein centre. J'aime l'idée que le centre de cette capitale européenne soit mon petit village à moi, où l'on peut croiser son fantasme au moindre coin de rue.
Après l'orgie de poisson cru, j'appelle D. que je dois retrouver au Fontainas. Ca fait une éternité que je ne l'ai pas vu. Je ne m'en plains pas. Autant je l'adore, autant récemment, il m'a particulièrement tapé sur les nerfs!!!
Il s'installe à une table. "J'arrive". Sur le point de raccrocher, je l'interpelle: "Bj¨... est là?" "Oui".
Je me suis mis à courir, délicieux sourire aux lèvres. Je suis déjà content qu'il m'ait vu avec le mignon D.Y. sortir d'un resto.
Effectivement, il est là, loin, dans tous les sens du terme. Et ce qu'il mâte. Sans arrêt et surtout pas moi.
Après la réponse, mijotée (comme lui...) pendant un jour et demi que je lui ai adressée, c'est quitte ou double, ou devrais-je dire "leave it, or take it". Mais au moins, je ne me suis pas abaissé à ses seuls désirs. De ça, je peux être fier.
Et puis, j'ai l'horrible sensation de ma baisse de libido.
- C'est grave docteur?...-
Soirée agréable en compagnie de D. C'est un peu comme la famille. Quand les conflits se font trop présents, rien de tel que l'éloignement.
2 cocktails plus tard, je reçois un SMS de T.
T.!
Je n'ai pas eu de nouvelle de cet apollon depuis presque 2 ans. A vrai dire, 2 ans pile. Quand je pensais que Bruce ne me recontacterait jamais...
Bref... la surprise est de taille.
La déception aussi. Même s'il s'adresse bien à un Nico, le SMS ne s'adresse pas à moi. Je lui réponds sur le ton de la plaisanterie, il ne réagira plus. Dommage...
Enfin, des petites news de Jeff, mon flirt hétéro...
Toujours hétéro, et toujours en flirt. Il m'appelle ce week-end. Et ce qu'il y a de bien avec lui... (Est-ce son côté trop hétéro...) c'est qu'il le fera... Lui!
Et alors que j'allais rentrer chez moi, deux connaissances m'appellent comme des malades, me courent après et m'offrent un cadeau... Ils l'ont vu, et ont tout de suite pensé à moi.
La surprise est de taille, le plaisir aussi.
I love Brussels!
Friday, August 18, 2006
Muchi muchi
Les échanges sont rares, épurés.
Après m'avoir signalé mon affaire avec le meilleur ami de son petit ami... Il conclu toutefois pas "I'm all yours".
Je me suis fais du mouron pour rien... Je savais que c'était gagné d'avance. Après tout, c'est lui qui s'était présenté à moi, trois ans auparavant.
Sa seconde réponse, par contre, est à la hauteur du personnage tel que je devais le pressentir. Après son (heureuse?) allusion à son petit ami, il me pose la question... (à moi!) "Who needs a drink when you can have sex"?
:s
Au moins, il va droit au but. C'est certain.
Je repense à la question de L. au téléphone l'autre jour (cette même L. qui m'a fait faire ce geste insensé de le contacter...) "Why do you want to do it?"
Personne ne m'avait posé la question.
N'est-ce pas incroyable...
Après avoir lu sa gentille allusion sur une fusion prochaine, je ne peux m'empêcher l'amer constatation que, secrètement, au fond de moi, là où je laisse pourrir les choses que je ne veux pas m'avouer, j'espérais plus, j'espérais autre chose.
"Who needs a drink?..." I do... me! the guy who likes a drink before a mind blowing sex session!
Après tout... marre de se sentir comme un morceau de viande. Déjà dans l'ère de l'ancienne communication, ce n'était pas agréable, mais maintenant, plus la peine d'aller passer la nuit dans une boîte à essayer de passer commande chez le boucher, à attendre son tour, que son numéro soit appelé. Non, aujourd'hui, la viande, on la commande sur le Net. Du haut de sa chaise de bureau. On commande, et on consomme direct, à la livraison. Certainement, la peur du manque de fraîcheur.
Je ne veux pas qu'il prenne le dessus. J'ai déjà peur. Je ne peux pas dire qu'il ait été un fantasme pendant six ans, ça n'avait rien de sexuel. Pourtant, j'ai peur qu'à l'image du fantasme, le réaliser me déçoive. Je vais être déçu. Je ne serai pas à la hauteur.
Et puis, je vais me brûler les ailes ne constatant que je ne serai qu'un bout de viande de plus, un numéro, une tête sur son tableau de chasse.
Ces trois années de flirt n'auront donc servi à rien. J'aurais dû le laisser en rêve et fascination. De cette façon, il serait resté, à mes yeux, le plus beaux mecs de Bruxelles.
Rien ne s'est passé, et j'appréhende déjà qu'il ne me rappellera pas.
Plus que jamais, j'ai besoin d’une connexion pour fusionner.
Comme dans une centrale, la fusion demande préparation.
Sans ça, j'ai l'impression de me prostituer. Sauf que je ne suis même pas payer. Aussi beaux que les clients puissent être.
N'est-ce pas le jeu de la séduction le plus amusant, le plus enivrant et le plus excitant dans la rencontre.
Et plus le jeu est long, plus c'est bon... Non?
Alors, après trois ans... Ca devrait être un bon cru finalement :p
On n'arrête pas le progrès...
En entrant dans le magasin, je suis choqué par la chaleur qui règne alors que (eh oui, même en plein été), il fait si frais à l'extérieur.
Le pire... c'est qu'une espèce d'air co. transportable était installé et cracjait de l'air dans un boucan du diable.
Et le photographe d'expliquer à un client: "depuis ce matin, les gens me disent qu'il fait chaud dans mon magazin, surtout comparé à dehors. Mais il ne se rendent pas compte qu'ils s'habillent plus chaudement et donc qu'ils ont l'impression qu'il fait plus chaud dans le magasin (déjà l'explication me paraît douteuse...). Alors j'ai branché la clim' afin de rafraîchir l'air à l'intérieur."
Je suis médusé. Au lieu d'ouvrir la porte comme toute personne de (bon sens?) ferait, il préfère brancher la clim...
Je m'installe sur le tabouret, prêt à être pris en photo. Je ne souris jamais sur les photos, je n'aime pas ça. Et les photographes pouvaient essayer, c'était toujours vain! "Alors, comme ce sont des photos pour la passeport, la loi oblige un cadrage spécial, vous devez regarder bien droit dans l'objectif, que je vois vos deux oreilles. Et... Ah oui... il est interdit de sourire!"
Il m'aura fallu au moins une minute trente pour calmer mon fou rire! Et une minute trente à rire, alors que d'autres clients attendent... C'est long!
En bonus, j'apprends que, toujours pour ce même passeport, je dois fournir un certyificat de naissance datant de moins d'un an.
Comment ça, moins d'un an. Il se pourrait que l'année prochaine, je ne sois plus né au même endroit?...
Wednesday, August 16, 2006
Tuesday, August 15, 2006
MONOMANIAQUE...
Diskonnect.
Sans faire de signe, ni laisser de trace.
Proprement et silencieusement.
C'est un mauvais rêve, vivement que j'en sorte!
Je ne peux pas croisre qu'IL me fasse cela, pas après tout ce temps, et toutes ces choses...
Il paraît que je n'ai aps de regrêt à avoir.
Ca me fait amèrement sourire.
Oh my god!
Il a lu mon message, je le sais. Et maintenant, tremblant, j’attends un signe de sa part. Qui semble tarder.
Je n’arrive pas à croire combien tout mon corps réagi, je peux à peine taper sur mon clavier.
Et moins je vois de message arriver, et plus je tremble. Et s’il ne répondait pas ? Et si je m’étais fourvoyé ? Non… ce n’est pas possible. J’ai l’estomac noué et je dois respirer profondément pour ne pas exploser.
Toujours rien, s’il se déconnecte, je devrai affronter ma défaite. Oh my god ! Mais qu’attend-il ? Je ne peux même pas travailler. Mais plus le temps passe, moins de message semble arriver et plus la crainte de son silence m’envahit.
Pourquoi l’ai-je fait ? Pourquoi l’avoir contacter ?
L’attente.
La chair de poule.
Et toujours rien.
Quel bâtard !
Je ne tiens plus !
Monday, August 14, 2006
Lundi plus vieux...
L'après-midi est déjà bien avancé. J'ai bu thé sur thé. Que faire ce soir? Envie de sortir, envie de b*****, envie de te contacter...
Envie de rêver. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir épuisé mes rêves. Non pas qu'ils aient été réalisés, ce serait trop beau; non, ils ont été détruits. Ce n'est pas triste, cela arrive. Je ne suis pas sans âme; même si je sais être foncièrement méchant.
Envie de me noyer dans un océan d'ambre. Envie d'être début septembre et de pouvoir enfin partir. Enfin abandonner, lâcher prise. M'abandonner.
Et si j'allais me noyer dans mon bain...
Boîtes à secrets...
Des boîtes à secrets fermées à clé
Que nul ne peut ouvrir
Ni même découvrir
Comme des coffres à trésors
Qui me bercent quand je m’endors,
Quand la nuit est si cruelle,
Je ne dors qu’avec elles
Mais ces trésors que je chéris
Prennent une place infinie
Quand ma tête en veut encore
Plus de place pour les trésors…
Coffrets de poussières remplis de secrets,
Que je prends pour du bonheur, en vrai
Sentiments confus et malaisés
Ne font que me tromper.
Dans ma tête se trouvent, bien ordonnées,
Des boîtes à secrets dont j’ai perdu la clé
Je ne peux plus les ouvrir,
Je ne veux plus les souffrir
Comme ces coffres à trésors,
Deviennent cauchemars quand je m’endors,
Comme la nuit est cruelle
Comme ces secrets sont cruels.
J’aimerais un jour, comme des colombes,
Libérer ces boîtes, que les secrets tombent,
Que, une fois avalés, digérés,
Je puisse les oublier.
Et que dans ces nouvelles boîtes à secrets
Rangées fraîchement, sera dépeinte, en vrai
Ma vie libérée de mes tourments.
Ma vie, tout autrement.
Friday, August 11, 2006
Bj¨...
Peut-être serait-il temps que l'on arrête ce petit jeu.
Petit serait-il temps que je mette fin à 6 années de fascination.
Qui, malgré tout ce que j'ai pu entendre... sont restées intactes.
Je sais que je vais me brûler les ailes.
Je cours à nouveau vers mon propre malheur.
Mais puisque je lui ressemble.
Peut-être en mieux,
Peut-être pourrais-je simplement prendre sa place.
Et puisqu'il est le meilleur ami de celui qui est parti (a-t-il eu raison, oui!)
Ce serait une nouvelle guerre qui commencerait.
Je ne suis plus à ça près!
Londres de son ombre
Il gardera pourtant des séquelles...
Londres reste un terrain miné. Et je force des lieux qui me devraient être interdits. J'y dors, même! La malédiction n'est pas levée. Il règne une ombre sur Londres.
Je le retrouve dans des profils; je l'entends dans des accents, des expressions; je le vois dans des allures; je le sens dans des parfums. Et parfois son fantôme hante les rues qui ont connu notre bonheur.
Je l'ai encore sous la peau. Là où mes défenses ne savent pas pénétrer.
Son regard, son sourire, son air parfois si sérieux, son amour... tous sont aussi vifs dans mes souvenirs que mes larmes qui mouillent encore mes joues. Et pourtant, il n'est plus là; il ne vit plus ici, mais son âme y est encore.
Et le bonheur que nous avons semé, quand, seuls contre la ville, tout nous appartenait; quand je nous croyais invincibles. Quand je l'étais. Avant que la fissure ne devienne faille;
Avant que je ne plonge.
Et encore aujourd'hui, je tombe. Toucherai-je le fond un jour? Pour me relancer...
Ce ne sera pas à Londres. Ce bonheur parsemé a pourri aujourd'hui.
Alors, Londres je fuis.
Cette ville, qui fût mienne autrefois, n'est plus que le déchet de mes amours anciennes.
Sur la ville plane encore son ombre
Et sur la ville traîne ma silhouette sombre
Comme sur ma vie traîne encore son ombre.
Un jour viendra... Sans Londres d'un doute!
Wednesday, August 09, 2006
Wednesday, August 02, 2006
Et ce n'était pas toi...
Chacun s'est endormi devant le film.
Puis, pendant son brossage de dents, je me suis traîné jusqu'au lit pour m'y effondrer, érienté, en attendant mon tour.
J'entendais l'eau couler. J'entendais le bruit de la brosse courir sur ses dents, je l'entendais se rincer la bouche.
Et je me suis mis à rêver.
Mis à rêver que c'était toi...
Je t'ai entendu te rincer la bouche. Je t'ai entendu éteindre la lumière, passer le rideau de perles.
Et pendant une seconde, je pense avoir cru que tu allais pénétrer la chambre et t'allonger à mes côtés, comme tu l'as fait si souvent.
J'ai cru que, vêtu de ton simple boxer blanc, tu me serrais contre toi et que l'on s'aimait comme... on s'est aimé.
Et puis il est entré et le rêve s'est effondré.
Wednesday, July 26, 2006
"Mais par un caprice du destin..."
Tout allait bien et je maîtrisais ma vie.
Entre trois semaines de travail totalement intensives et des sorties à foison qui m'exténuaient mais peu importait. J'assumais la fatigue de ce bon temps.
Et puis, il y a eu les voyages qui se sont enchaînés, entre Paris, Cologne et New York. Enfin, le petit cumul des rencontres... Bref, l'esprit trop occupé pour penser.
Retour des US. Content de rentrer, de retrouver ma faune et ma flore, retrouver mes amis. Pas le temps de se remettre du jet lag, je me lance à nouveau dans un cumule de partage, de soirées et de moments d'intimité. Même la déception du choix silencieux de T. ne pouvait faire remonter à la surface des douleurs enfouies.
Vint le week-end, surprenant. Le samedi, et le BBQ en pleine campagne. Le bonheur de s'allonger dans le gazon, se laisser caresser par le soleil, au milieu de mes amis, et savoir que le soir, si je le voulais, D. m'attendait à la mer. Même si quitter la fête un peu plus tôt m'attristait quelque peu. Même les gouttes immenses et les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Bruxelles alors que j'attendais le tram pour rejoindre la gare, et l'eau qui s'écoulait sur les vitres du train roulant vers Blankenberge, le ciel assombri... rien n'assombrissait mon humeur.
Installé confortablement dans le train. Livre à la main.
Le contrôleur passe. Je dépose le billet sur la tablette.
Je jette un oeil. Et là, les chiffres qui se détachent, la date qui me saute aux yeux...
22-23 juillet 2006
21-22 juillet 2005...
Le saut dans le temps me ramène un an en arrière, quand j'étais submergé de bonheur, quand la fin juillet rimait avec des allers et retours à Londres.
Ce premier week-end où nous louions une petite chambre et nous passion notre temps en amoureux au milieu de tous. Et cette séparation voluptueuse parce que le week-end d'après, il me réservait une surprise pour mon anniversaire, fêté à coup de champagne sous une tente, de route à bord de la MG décapotable pour faire le tour des vignobles anglais de la côte sud...
NON, ne pas y penser. Je me force à continuer à lire, je cherche à être absorber pour ne pas cogiter, pour ne pas craquer. Les mots s'agitent devant mes yeux et je perds le sens du fil de leurs idées... mais je continue, ce n'est pas du Zola, ni du Freud que je lie, Lauren Weisberger reste simple à comprendre.
Je descends du train, retrouve le sourire de D. Il est tellement craquant quand il sourit! Et ma vie, la mienne, celle que je vise au jour le jour, reprend ses droits. Je ne penserai plus. Et même la peur de s'apitoyer le week-end prochain s'est envolée. Je profite de la mer, de Bruxelles les bains, du You, de ma nuit à côté de D., de mon lundi de calme plat, malgré mon retard dans mes deadlines.
De la visite de D.R. qui vient me faire à manger. Nous partageons sa salade.
Etrangement, elle me parle de lui. Comme il y a environ 2 mois, quand elle me demandait si j'avais eu des nouvelles de lui sur MSN. « Non, avais-je répondu, je n'en n'aurais pas tu sais. »
Là, elle va plus loin, et me demande si je ne l'avais jamais croisé dans Bruxelles vu qu'il venait assez souvent avant. « Oui, mais depuis qu'il avait changé de travail, il ne venait plus ». Non, il ne venait quasiment plus. « C'est vrai que je me suis dit qu'un jour, je pourrais le croiser. Quant à me donner des nouvelles. Non, il ne l'a pas fait. Il ne le fera pas. » Et je le pense sincèrement. Et c'est vrai que j'ai déjà eu la peur d'un jour le croiser, alors qu'il serait de passage à Bruxelles pour ses affaires.
Nouvelle nuit aux côtés de D. qui m'emmène le lendemain au travail.
Rien ne le laissait présager, même si le sentiment était bien plus fort...
Une journée de dur labeur qui se prolonge alors qu'elle n'aurait pas dû.
Je finis pas quitter le boulot bien plus tard que prévu.
Sur le chemin du retour, je pense à lui, à ce qu'il m'a fait. A ce que je pourrais m'avérer violent envers lui parfois. Je pourrais bien le haïr pour ce qu'il a fait. Ca m'arrive.
Le bus me passe devant, c'est celui que je voulais prendre.
J'en prends un autre, autre direction.
Je descends une station avant le terminus, qui lui me dépose à côté de chez moi. Pourquoi?
Je décide de faire un détour pour passer devant le Plattesteen. Pourquoi, qu'est-ce que je peux bien espérer?
Les échanges de SMS vont bon train avec D. Sur le point d'envoyer celui que je viens d'écrire, je lève la tête, devant la terrasse du Plattesteen, et j'aperçois ce petit couple qui me plaît tant.
Inhabituellement, nos échanges sont plus longs qu'à l'accoutumée. Je voudrais rentrer, mais je n'arrive pas à couper court; cette conversation n'est, somme toute, que du remplissage.
Rien ne le laissait présager, même si le sentiment était bien plus fort...
Même quand j'ai vu leur regard se focaliser derrière mon dos, je ne me doutais pas.
Intrigué, je me suis retourné.
Bruce.
Lui, ici.
Il se dirigeait vers moi. Mon coeur défaillit. Mes membres se mettent à trembler.
Il me salue. J'en oublie la conversation que j'avais.
Les mots qu'il me dit m’arrivent de loin, mes oreilles ne sont plus aptes à les recevoir. Il me dit qu'il pensait bien (espérait?) me croiser. Il me propose un verre. Mon esprit se bouscule. Accepter, refuser, refuser accepter? J'ai tellement rêver de ce moment sans savoir ce que je ferais. Ce que je dirais.
Il ne veut pas me déranger, ni me forcer.
J'accepte. Il insiste pour ne pas déranger.
J'appuie ma décision. « I was just going home »
J'abandonne les autres et me voilà à arpenter les rues de Bruxelles à ses côtés.
sorti de nulle part « I'm very hard to understand, sometimes, i can't understand myself... »
Que puis-je relever?
« Maybe it's not a good idea to go for a drink. What do you think? »
Je ne sais pas.
« I don't know, do you want to? »
Oui, il le désire. Et il reste fidèle à lui-même, ne laisse rien transparaître. Le même. Juste... différent de mes souvenirs.
Nous cherchons un bar, il me propose même le Plattesteen sans se rendre compte que c'est là qu'il m'a vu. Lui qui a un sens de l'orientation inné. Il me semble bien désorienté.
Incontournable, nous nous dirigeons vers le Fontainas. Mes pensées se bousculent encore dans ma tête. Marchant à ses côtés, je en pense qu'à 2 choses. Maudire Dorine. J'avais oublié que la dernière fois, lorsqu'elle m'avait demandé si j'avais eu de ses nouvelles, que j'avais soutenu que je n'en aurai jamais... il m'avait contacté le lendemain même.
J'avais vu les mots en anglais s'afficher sur l'ordi et le malaise m'avait envahi.
Mes doigts brûlent d'envie de l'appeler.
Et puis, je ne pense plus qu'à Beedee, mon livre, notre livre. Devrais-je lui dire? J'en ai envie, mais je ne vois pas pourquoi je l'évoquerais.
Le Fontainas regorge de monde et espérer trouver une table est de l'utopie. Je suis content de croiser 2/3 personnes que je connais.
J'ai, à un moment, l'idée d'abandonner. Je ne veux pas que les choses se compliquent. Si nous ne sommes même pas apte à trouver un e,droit ou boire un verre.
Il me propose alors le Soleil, à deux pas, autre lieu qui a été témoin de notre bonheur. Une table se libère, naturellement, comme nous arrivons.
Comme nous nous installons.
Le silence gouverne et Bruce de remplir les blancs. Comme il sait si bien le faire.
Il a déménagé et sa vie est encore moins rose qu'elle ne l'était avant. Nos regards sont fuyants. J'ai parfois envie de lui demander s'il a eu des regrets. Pour quoi faire. Je ne cèderai pas à quoi qu'il puisse proposer. Je ressens le mur que j'ai bâti pendant ces 4 mois de douleur. J’ai parfois l'impression de ne pas être là. D'avoir un recul incroyable.
Je constate qu'il tremble. Qu'il tremble plus que moi.
Je n'ai pas grand chose à lui dire, mais je me pavane toutefois, en évoquant New York, Paris, Londres bientôt, mes 3 semaines de vacances. Lui ne voyage plus. Il a déménagé dans le Sud de l'Angleterre. Il s'ennuie, il n'y a rien à faire.
Et puis le silence encore.
Les regards fuyants.
Nous n'avons plus rien à nous dire.
Je sais que je n’ai plus rien à dire. J’ai envie de fuir, de lui dire au revoir, de déguerpir le plus rapidement possible, je ne veux pas que le maigre mur protecteur que j’ai construit ces derniers mois s’effondre. Ce serait trop dur. Insurmontable.
«Well, if there’s no more to say, maybe it’s time to say goodbye. »
De battre mon coeur s’est arrêté.
Une seconde.
La façon si froide et distante avec laquelle il dit « goodbye » sonne comme un glas.
« I think that’s a good idea. »
Je ne sais pas où j’ai trouvé ces mots. Mais ils sont pour moi bien placés. Même si j'ai encore envie de lui demander ses regrets. J'ai surtout envie de lui rappeler sa promesse... s'en souvient-il? La respectera-t-il?
Il ne bouge pas. Il ne semble pas vouloir bouger. Alors je me lève et il suit.
Je me rapproche de lui. Lui de moi.
Combien de fois avons-nous fait ce geste, le cœur battant, le souffle haletant, l’esprit libre et heureux.
Qu’en reste-t-il ?
Maintenant que cela fait 2 ans que nous nous sommes rencontrés.
Si la situation met mal à l’aise, elle ne fera pas mal.
Il baisse la tête. Nous sommes si proche l’un de l’autre.
Je baisse la tête.
Il joue avec mes pieds, timidement. Des observateurs extérieurs pourraient croire que c’était notre premier rendez-vous. En réalité, j’ai l’amer sentiment que c’est le dernier.
« Anyway, you’re still very cute ».
Que cherche-t-il? Il donne cette impression de flirter...
Je ne jouerai pas à ce jeu.
Je ne jouerai pas avec les bribes de stabilités et de joie que j’ai su rattraper récemment.
Je n’ai rien à dire.
« So goodbye. »
« Gimme a kiss »… Oui, cette phrase il me l’a répétée des centaines de fois. Le baiser à l’époque était sur la bouche, long, tendre et langoureux.
Ce soir, il sera froid, automatique et surtout… sur la joue.
« So bye… » et avec toute la force et la fierté que j’ai pu amasser, je pars.
Non, je ne me retournerai pas.
Je crois qu’il est parti.
Ou peut-être est-il resté à m’observer.
Peut-être avait-il les larmes aux yeux.
Ou était-il soulagé de me voir partir.
Peu importe. Je rentrerai chez moi.
Je serai fort.
Close encounter with destiny…
Thursday, July 13, 2006
Sentiments...
Pourquoi les sentiments doivent-ils toujours interférer.
Et pourquoi avoir le besoin de fuis ceux qui vous veulent du bien
Alors que l'on poursuit sans relâche ceux qui ne peuvent vous faire que du mal.
Dans ma course curative, les rencontres s'accumulent.
Et, pourtant bloqué dans ma prison de verre, je me pollue la tête de questions extientiellement inutile.
Non, je ne le rattraperait pas puisqu'il s'en va.
Il a décidé de partir alors que les roses se fanent.
Un mot, un geste, un souffle de ma part et il est reconquis.
Mais je n'en ferai rien.
Même si mon ego n'a qu'une envie le contacter.
Couper les ponts avce les gens va bientôt devenir ma spécialité.
C'est pourtant dommage.
Friday, July 07, 2006
Errance...
Dans lequel je me perds
Dans lequel je me noie
Dans lequel je m'ébats!
Au coeur de la nuit
Ou au soleil de midi...
J'erre entre eux
L'impression de se bousiller
Parfois. Vais-je me retrouver
Le coton, mal tissé s'effiloche
Et mon coeur en forme de roche...
Et c'est reparti
Matin, soir et midi
J'erre entre eux
Une soif qui jamais ne s'épanche
Encore et encore par tranche
Je m'allonge sur cet océan
Et qu'il est bon de savourer autant
Et comme un ennemi
Je me répudie
Et j'erre entre eux
Ouvert dimanche et jours fériés,
quand vais-je me refermer?
A la recherche de la petite mort,
je donne du crédit à touts mes torts
Et tant que la plaie béante
tant que ces démons me hante
J'errerais, çà et là
Noyé dans mon océan de draps
Retrouverais-je le chemin de la vie?
Celle-là même qui me fuit...
Alors que j'erre entre eux.
Wednesday, July 05, 2006
Le bon moment?
Et j'ai pas bien lavé mes dents
Pour embrasser la belle au bois dormant
Ce n'est pas le bon moment
Je suis ni preux ni chevalier
J'ai un fâcheux point de côté
Pour aller dégommer tous les méchants
Ce n'est pas le bon moment
Je suis ni Rome ni antique
J'ai un peu perdu la pratique
Pour vous décrocher la lune d'argent
Ce n'est pas le bon moment
Demain si tu veux mais pas maintenant
Je suis ni fleur ni bleu ni rien
Ni Pierrot ni même Arlequin
Contre un doux baiser vous aures du vent
Ce n'est pas le bon moment.
Jeremy Kisling
(Merci Pou...)
Thursday, June 29, 2006
L'impression de nager en plein malheur quand le bonheur pourrait me tendre la main.
L'impression que l'amour a été injuste. L'impression que je n'aimerai plus jamais.
Résonne alors le silence et la peur au fond de moi. Chaque pas ets toujours plus douloureux dans une vie que je rêvais pourtant si heureuse.
L'impression d'être un enfant à qui, injustement, on retire le jouet qui l'aidait à avancer.
L'impression d'errer au milieu de nulle part. L'impression de rentrer de guerre et ne plus rien reconnaître autour de moi. Avoir disparu des siècles au fin fond de mon coeur. Mais la réalité trouve toujours le moyen de vous ratrapper. A venir brîser en mille morceaux ce que vous avez eu tant de mal à concevoir, à réaliser.
L'asencion permanente d'une montagne sans fin. Sans la chance de s'arrêter pour admirer le paysage.
Et le silence encore, emprise sur mon moi, mon être, ma vie.
J'ai rebati cette tour de verre infranchissable, dont même les âmes pur ne semblent pouvoir traverser ses parois. Animées par la curiosité, certaines n'bandonnent pas. Elles n'ont aucune idée du danger qu'elles courrent. Combien en ai-je vu croire qu'elles pourraient un jour me rejoindre. Et malgré mes avertissement, s'obstiner. Plus dur sera la chute.
"I made my excuses... and left"
Monday, June 26, 2006
La ville étale son tapis de toits devant moi
En cette chaude nuit d'été, je me replie
Je me replie sur moi-même, sur ma douleur,
Sur ma peine, éternelle.
Sous la lueur du ciel sombre et étoilé
Des étoiles qui embrasent mes pensées
Le silence de la rue désertique
Amplifie mon sentiment de solitude
Etre seul au monde
Depuis que le monde m'a déserté.
La chaleur n'est pas étouffante.
Seul sur ma terrasse, je regarde ma vie
Petit à petit, le monde fait mon nid
Je n'aime pas ça, je me replie
"Pour vivre heureux vivons cachés"
Alors je fuis tout ce que je trouve
Je fuis tout ce que je rencontre,
Fougueuse, cette fuite ne me rend-elle pas heureux?
Malgré ma volonté, l'oubli ne veut pas me gagner
Malgré mes rêves, je vis hors du temps,
Je suis retourné dans ma prison de rêve.
Désolé.
Seul sur ma terrasse, je fais le choix
de fermer mon coeur, de jeter la clé
Adieu la peur, je me replie
Et peut-être qu'un jour, quelqu'un trouvera la clé
Un prince qui me libèrera du sortilège,
Un qui saura sortir du donjon, qui aura la force de l'amour
Un, dont je saurai savourer les baisers.
En attendant, je vie avec ma douleur quotidienne.
Elle est amie maintenant, discrète et docile.
Et au-dehors, la chaleur m'accable
Il est temps de rentrer.
Sunday, June 18, 2006
Monday, June 12, 2006
L'espoir...
On sous-estime trop souvent l'expression
"Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir",
car là où il y a de la vie… il y a de l'espoir!
"L'espoir fait vivre"…
Aujourd'hui, je me rends compte combien "L'espoir fait souffrir" et espérer, ce n'est pas une vie.
Malheureusement, l'espoir est une force incontrôlable, synonyme de vie, mais pas de jours meilleurs.
Mais alors, ne plus espérer est-il synonyme de mort?
Wednesday, June 07, 2006
Je ne me contrôle plus.
Mon estomanc, retourné, essaie de s'enfoncer au plus profond de mes entrailles.
Je vois l'anglais sur mon écran.
Je n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre.
Je vois le monde tourner autour de moi
Tout bascule, je bascule.
Mes doigts tremblant effleurent les touches.
J'ai envie de me cacher, de disparaître, de ne plus être là.
Envie d'effacer mon passé pour ne pas que ça fasse mal.
Sensation d'être totalement perdu.
Et les larmes qui s'accumulent derrière mes yeux.
Elles font la file pour s'écouler.
"Pas ici, attendez!"
Et courir se réfugier au W.C.
Et l'échange qui continue.
Echange de banalités sans fond, à peine de sens.
Il ne partira pas.
M'a-t-il simplement perdu pour ça.
Que dois-je faire.
Alors qu'hier, je me rendais compte des espoirs que je nourrissais encore
Que, comme une araignée, je tissais ma toile, faite d'absurdes impossibilités
Mais reluisante d'espoir
Suintante de mon désespoir.
Je ne contrôle plus mes pensées qui s'emballent.
J'oublie ce qui m'entoure
Ceux qui m'entourent.
Et les banalités de se déverser sur mon écran,
Je ne veux pas répondre
Je ne peux pas ne pas le faire
Pas à pas.
Peu avenant, je clos mes phrases avec des points.
Pas d'ouverture, pas de question.
Je ne veux rien savoir.
Je veux que tu reviennes, c'est tout.
(I just want you back)
Et mes yeux de me brûler,
Ma langue de me brûler,
Mon esprit de m'enflammer...
Je ne lui dirai pas.
Alors je ne dirai rien.
Excuse-moi d'être si froid
(Sorry for being so cold...)
Mais je ne peux pas, je ne peux pas
Si tu n'es plus à côté de moi
Je préfère me dire que tu n'es pas.
Je ne peux pas t'imaginer auprès d'un autre
Pour lui donner ce que tu m'a donné
Et puis...
Je ne peux pas m'imaginer à côté d'un autre
A quoi bon.
A quoi bon continuer.
Parfois, je pourrais y penser.
Scellé par une promesse, ce ne sera jamais.
Mais je vais être malade toute la journée,
Je vais m'enfermer à nouveau dans les WC.
Je vais vomir ma tristesse, ces remouds et mon monde qui pourrit.
J'aimerais me retenir.
Je ne peux pas.
Je ne me suis jamais retenu avec toi.
même si j'en rêve, je sais que je ne te retrouverai pas
(I know this is hopeless...)
Voilà ce qui assombrit mes journées,
Ce qui assombrit le moindre de mes pas, dans ma vie évidée
Dans ma tête excavée
Dans mon coeur brîsé
Je suis devenu plus fragile,
qu'une poupée de porcelaine.
L'austère et l'horreur
sont mes flirts quotidien.
Combien de temps à me cacher?
Combien de temps à espérer?
Combien de temps à me soigner?
Combien de temps à t'aimer?
Combien de temps pour nettoyer ce gachis?
Tu l'as senti.
Je ne m'excuserai pas même si j'en suis désolé.
Te heurter n'était pas mon but.
Je voulais me protéger, même si c'était peine perdue.
Désolé.
Bye.
Je t'aime.
Friday, May 19, 2006
Sometimes lyrics say it all...
Not that I'm that hard to please
but lately when I hit the street
it's hum-de-dum
(hum-de-hum-de-dum)
When the hard times hit
they hit the biz
The hardest hit make the best of it...
Strong dollar stockbroker right to the bottom
Sink down with your boomtown
High water realtors arrive
With numbers over their eyes
Stopwatch hearts
God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
(they tick)
They don't beat
(they tick)
Good God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
They don't beat
'Round that corner
Down the street
There's a dive where working girls retreat
from their hum-de-dum
(hum-de-hum-de-dum)
So tilt that felt hat to the side
Thrift store 3 for .99
Gonna get me one
Gonna get me one
(and get it every night)
Strong dollar stockbroker right to the bottom
Sink down with your boomtown
High water realtors arrive
With numbers over their eyes
Stopwatch hearts
God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
(They tick)
They don't beat
(they tick)
Good God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
They don't beat
Good God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
(They tick)
They don't beat
(they tick)
Good God I love the party-starved
businessmen with stopwatch hearts
They don't beat
They don't beat
(they tick)
So tilt that felt hat to the side
Thrift store 3 for .99
Gonna get me one
(and get it every night)
Saturday, May 13, 2006
Friday, May 12, 2006
Mais qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire?... II
Le message est parti.
J'ai gagné...
"Content Nico."
Monday, May 08, 2006
Mais qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire?...
Du simple pseudo te voilà aujourd'hui plus bavard...
"Working"
"Working at home"
et aujourd'hui...
"Working but say hi anyway!"
On dirait que tu t'adresses à moi...
La solitude te pèse-t-elle comme tu ne peux plus penser à moi?
Que dois-je faire? "Say hi"?
Et commencer alors un jeu dangereux...
Mais les risques en valent peut-être la peine.
Tu avais raison. Ta confusion commence à me gagner. Au moins, nous partageons encore quelque chose...
Ou bien est-ce simplement un fantasme et ce n'est absolument pas pour moi...
C'est la vie!
Thursday, May 04, 2006
A quoi je sers...
Inutiles sur cette terre, que faisons-nous ici?
Parfois, je me sens encore plus inutile que les autres.
Parfois, je me dis que je suis bon à rien.
Que je m'intéresse à tout et à rien en même temps.
Je cherche une "validation"
Je cherche quelqu'un qui m'aiderait à trouver un sens à ma vie
Parce que j'aurais l'impression d'avoir du sens pour lui.
Et aujourd'hui, j'ai peur.
Peur parce que je crois avoir trouver un sens.
Peur parce que je ne suis sûr de rien.
Peur parce que je sais que je pourrais y trouver ma "validation"
Peur parce que j'aime ça, parce que je m'y trouve et ai l'impression que les autres s'y retrouvent aussi
Et cette pensée me réjouit.
Peur parce que je me (re)découvre de l'ambition
Peur que mes illusions, mes bouffées de bonheur,
Ne soient qu'un leurre. Ne se révèlent que de fausses impressions.
L'idée de trouver son but, l'idée qu'il nous sera retiré.
Parce qu'au-delà de notre propre besoin, dans une société capitaliste,
On ne peut pas louer tous les élans.
Il faut survivre. Il faut bouffer.
Peur de m'essoufler pour rien. De décevoir.
Peur que mes ambitions ne soient qu'illusions
Peur, peur, peur, peur...
Peur de tout et peur de rien.
Parfois, parfaitement confiant, je n'oublie pas que je ne suis pas le seul.
Que la concurrence est rude au centre de l'arène
Et que le combat mené est un combat à mort.
Peur de ne pas être à la hauteur.
Peur de mourir avant même d'être né
Je ne prierai pas la chance, elle ne peut plus rien.
Je vais devoir croire en moi.
Croire en ceux qui croient en moi.
Mais où trouver la foi?
Au fond de moi...
C'est idiot comme je connais la réponse.
C'est idiot comme je le prodigue aux autres
Comme je le refute pour moi.
Il va être temps que je crois en moi.
Que je m'acharne, que je m'obstine,
Que je me batte et me défende.
Car je frôle aujourd'hui un rêve que j'ai longtemps ignoré,
Que j'ai parfois erroné
Et aujourd'hui, il est grand temps pour moi de me redresser
Et tête haute, voix affirmée, le crier pour m'imposer.
Qui a la foi... verra!
Depuis que le "nous" n'est plus.
Penses-tu encore à moi parfois
Maintenant que je ne suis plus là
T'arrive-t-il d'en avoir des larmes?
Revis-tu parfois le drame
Celui-là même qui nous a spéraré
Qui nous séparera pour l'éternité
T'arrive-t-il de te dire que tu m'aimes
Encore. Que tes histoires sont les mêmes
Ou que nous étions vraiment uniques
Toi et moi, toi en moi... uniques.
S'il m'arrive de ne plus penser à toi?
Oui. Tu es parti n'est-ce pas.
Si je t'aime encore aujourd'hui?
Tu n'es pas pour autant tomber dans l'oubli
Si je continue de vivre sans toi?
Bien sur, avant, pendant et après toi,
Car en me quittant tu m'as offert de l'or
Né de mes doigts, je te dois ce trésor.
Cette merveille qui verra bientôt le jour,
cette perle que je travaille tous les jours
Cette histoire qui est la mienne et non la tienne
Qui me redonne espoir en mes rêveries anciennes.
Et pour ce cadeau, je te dis merci
Pour ma douleur passée, je te dis merci
Pour mon avenir, je te dis merci
Et pour tout ton amour, je me dis merci.
Thursday, April 27, 2006
You owe me nothing in return...
I gave you countless amounts of outright acceptance if you wanted it
I gave you encouragement to choose the path that you wanted if you needed it
You could speak of anger and doubts your fears and freak outs and I'd hold it
You could share your so-called shame filled accounts of times in your life and I'd never judge it
(and there are no strings attached to it anymore...)
You owe me nothing for giving the love that I gave
Owe me nothing for caring the way that I did
I give you thanks for receiving it's my privilege
And you owe me nothing in return
You could ask for space for yourself and only yourself and I'd grant it
You could ask for freedom as well or time to travel and you'd have it
You could ask to live by yourself and only yourself and I'd support it
You could ask for anything you wanted anything at all and I'd understand it
(and there are no strings attached to it, anymore...)
You owe me nothing for giving the love that I gave
Owe me nothing for caring the way that I did
I give you thanks for receiving it's my privilege
And you owe me nothing in return
I bet you were wondering when the next payback shoe would eventually drop
I bet you were wondering when my conditional police would force you to cough up
I bet you were wondering how far you danced your way back into debt
This was the only kind of love as I understanded it that there really was
You could express your deepest of truths even if it meant I'd lose you and I'd hear it
You could fall into the abyss on your way to your bliss and I'd empathize with
You could say that you had to skip town to chase your passion and I'd hear it
You could even hit rock bottom, have a mid-life crisis and I'd hold it
(and there are no strings attached to it anymore...)
You owe me nothing for giving the love that I gave
Owe me nothing for caring the way that I did
I give you thanks for receiving it's my privilege
And you owe me nothing in return
Alanis Morissette
Tuesday, April 25, 2006
Monday, April 24, 2006
Le ou les...
Pour la première fois, j'aurais pu dire oui
Oui à ce bonheur de chaque instant,
Oui à se bonheur, à tes côtés, omniprésent
Mais voilà, tu as choisi,
Mais voilà tu es parti,
et puis...
Mon coeur est à nouveau meurtri
Comme je t'aimais et comme je t'aime
A nouveau, hermétique à la vie,
Je continue à mener cette vie que j'aime
Seras-tu le seul? Es-tu l'unique?
Me dévore cette question du bonheur
De celui que j'ai frôlé, futur symbolique
De celui que j'ai rêvé... N'était qu'un leurre
Et mon coeur en a saigné, mes yeux en ont pleuré
Et quelque fois, je ressens encore la douleur
Tu es parti, tu t'es échappé, sais-tu que tu pourrais regretté
Quand je serai parti vers d'autres lueurs
Car, je ne peux plus me morfondre, c'est fini
Même si l'hommme de ma vie tu as été;
Es-tu l'unique? Le seul homme de ma vie?
J'y ai cru, et me le suis répété
Mais maintenant que tu es parti,
Que je reste seul... je retrouve mes pas
Je sais à nouveau qui je suis
Tant mieux pour moi, tant pis pour toi
Bruce, je ne t'oublierai pas
Mais tes prisons ont eu raison de moi
Tu me quittes donc, je reste là...
Mais mes espoirs auront raison de mon trépas